Demain à 19h30, le RCT entamera le premier de ses trois matchs de préparation face à Lyon, promu cette saison en Top 14. Le nouvel entraîneur en charge des avants

Demain à 19h30, le RCT entamera le premier de ses trois matchs de préparation face à Lyon, promu cette saison en Top 14. Le nouvel entraîneur en charge des avants, Olivier Azam, évoque les attentes du staff sur ce match et plus généralement, celles qui sont les siennes envers les « gros ».

Olivier, qu’attendez-vous de ce premier match amical?

Voir les joueurs pour la première fois en situation de match et confirmer tout le travail effectué depuis quelques semaines.

Dans un secteur en particulier?

Non, car nous avons travaillé tous les secteurs du jeu d’avants, la mêlée, la touche et les « drive ».

Les joueurs répondent-ils à vos attentes?

Oui. Je suis très content. Ils ont encaissé de grosses charges de travail et bossent dur à chaque séance, mais ils ont répondu avec enthousiasme et envie. Ils se montrent très volontaires au niveau de l’intensité et de l’état d’esprit. Le point positif est que les jeunes poussent très fort pour montrer leurs qualités et qu’ils obligent les joueurs plus établis à rester sur leurs gardes.

Verra-t-on des jeunes justement, demain, sur la pelouse du stade Mayol?

Bien sûr. Il est normal que tout le monde ait une chance de montrer les fruits de son travail en condition de match. On procédera à une revue d’effectif en présentant une feuille de match élargie.

Comment vivez-vous votre première pré-saison en tant qu’entraîneur?

Passer de l’autre côté de la barrière est très différent et occasionne d’autres soucis. J’ai d’autres choses à penser, mais je suis satisfait de la manière dont se profilent les choses.

« Les joueurs sont émoussés »

Davantage de soucis?

Disons qu’en tant que joueur, on se concentre sur soi-même et là, c’est l’inverse. Je dois m’assurer que les joueurs peuvent s’exprimer dans les meilleures conditions et que le paquet d’avants vive bien ensemble.

Est-ce le cas?

Ca vient. Je suis venu à Toulon avec des façons de travail différentes, influencées par mon expérience anglo-saxonne (à Gloucester de 2004 à 2010, Ndlr). J’y mets beaucoup de rigueur et j’essaie de former un groupe homogène entre les jeunes, les internationaux et les joueurs plus âgés. Il faut que tout le monde soit au même niveau physique et technique pour pouvoir créer cette homogénéité.

En êtes-vous proche?

Cela va prendre du temps, mais je pense que ce travail nous permettra d’en récolter les fruits plus tard dans la saison.

À titre personnel, considérez-vous que le fait de démarrer votre carrière d’entraîneur aux côtés d’un autre débutant, Pierre Mignoni, est un atout?

Oui, surtout parce que nous avons la chance d’être chapeautés par Philippe Saint-André, qui a beaucoup d’expérience. Maintenant, j’ai joué avec Pierre (à Clermont lors de la saison 2003-2004, Ndlr), on se connaît bien et nous avons la même conception du rugby. En quelque sorte, nous parlons la même langue, surtout depuis que Pierre prend des cours d’anglais! (rires).

À l’occasion de ce premier match amical, êtes-vous dans les clous de la préparation?

Oui, mais les joueurs ont fourni de gros efforts et sont un peu émoussés. C’est toutefois le bon moment car nous n’avons pas commencé les matchs officiels.

Est-ce à dire que vous ferez preuve de clémence demain soir?

Pas vraiment, car nous avons des attentes en ce qui concerne les performances et l’application des joueurs.

Source: varmatin.com