Kyle Sinckler : « À Toulon on se sent gladiateur. J’adore ! »

Kyle Sinckler : « À Toulon on se sent gladiateur. J’adore ! »

Le dimanche 22 septembre 2024 à 16:19 par David Demri

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Le pilier droit Kyle Sinckler est arrivé au Rugby Club Toulonnais cet été en provenance de Bristol.

Le solide international Anglais s’est confié via L’équipe pour évoquer sa nouvelle aventure avec le XV de la Rade.

Lorsque le journaliste lui demande quel pilier il a le plus hâte d’affronter en Top 14, Kyle Sinckler l’affirme : il veut tous les défier ! Extrait:

Tous ! Face à La Rochelle, déjà, Reda Wardi, un joueur de classe mondiale, m’a donné un bon aperçu de la dureté des batailles qui se livrent chaque week-end en France.

J’ai beaucoup de respect pour les piliers du Top 14. Me mesurer à eux a été une des motivations de venir à Toulon. Ce challenge est revigorant, tout comme le fait de continuer d’apprendre encore d’autres subtilités de mon métier aux côtés de « Brick » (le surnom d’Éric Dasalmartini, entraîneur de la mêlée du RCT) et de mes coéquipiers.

Il analyse ensuite les spécificités du Top 14, un championnat qu’il découvre depuis trois semaines. Extrait:

En France, il y a plus de pression dans les liaisons, je dois m’y adapter. L’esprit de la mêlée est très différent ici. Dès les commandements (Il parle en français), »flexion », « liez », « jouez ». Si je bascule tôt, trop fort, je risque d’arriver en fin de course à l’impact, dénué de puissance (il se met au sol, en appui sur le terrain, pour nous montrer). Je suis encore en phase d’ajustement.

À Toulon, la mêlée est une histoire de vie et de mort, c’est exaltant (il se marre). En Angleterre, on est plus analytiques. Ici, la mêlée, on y met les émotions. C’est tout une ville et une région qui vibrent. À Toulon on se sent gladiateur. J’adore !

Il explique pourquoi de nombreux joueurs Anglais débarquent en France. Extrait:

Tous ont envie de jouer dans le meilleur Championnat du monde. Et puis arriver dans un pays dont tu ne parles pas la langue, sortir de sa zone de confort, c’est ultra motivant.

Il évoque dans la foulée les difficultés rencontrées par le rugby Anglais. Extrait:

C’est un sujet délicat. Quand on voit que les London Irish n’existent plus, Worcester est dans le dur… J’ai le coeur serré pour tous ces joueurs qui se retrouvent sans boulot en Angleterre, faute d’argent. Et ça renforce mon sentiment d’être un privilégié de pouvoir jouer à Toulon. Ce club m’a tant fait rêvé avec Jonny Wilkinson il y a une quinzaine d’années. Ça donne envie de donner le meilleur de soi chaque week-end.

 

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