A l’occasion de la finale opposant ses deux précédents clubs, à savoir Toulon et les Saracens, le deuxième ligne Anglais Kris Chesney a déclaré sa flamme au RCT dans les colonnes de Var-matin.

Dans un premier temps, il avoue que Toulon est une équipe très excitante à voir jouer. Extrait:

« L’équipe semble être très solide, et elle pratique un beau rugby. Elle est très excitante à voir jouer. Ils sont toujours aussi forts devant, mais ils ont gagné en volume de jeu. Ils courent beaucoup et envoient du jeu un peu de partout. Je pense que l’équipe est plus équilibrée que par le passé. »

Il évoque également le jeu des Saracens. Selon lui, les Anglais ont aussi bien évolué depui la saison dernière. Extrait:

« Eux aussi ont progressé. Ils avaient une faiblesse devant et cette saison, ils sont plus puissants. Ils arrivent à marquer physiquement leur adversaire. On a pu le voir en demi-finale de H-Cup face à Clermont. Face à une équipe réputée pour sa puissance, ils ont réussi à prendre le dessus dans le combat. Pour cette raison, je pense que la finale va être fantastique. Je pense que les deux équipes vont essayer d’attaquer  et qu’il y aura pas mal d’offensives. Du coup c’est l’équipe qui parviendra à mieux contenir l’autre sans faire de fautes qui l’emportera. »

Par ailleurs, Kris Chesney revient sur la retraite de Jonny Wilkinson. Il explique être au courant de cette décision depuis quelques mois. Extrait:

« Pour moi, ce n’est pas une surprise car j’ai parlé avec Jonny il y a quelques mois et il avait déjà pris sa décision d’arrêter sa carrière à la fin de la saison. Je pense que la grande majorité des joueurs voudra offrir une grande sortie à Jonny Wilkinson en remportant les deux finales. Si je jouais encore au RCT, je serai prêt à mourir sur le terrain pour lui. J’aurais vraiment aimé jouer ces deux finales à ses côtés, mais je ne suis plus très jeune… »

Questionné sur sa préférence entre les Saracens et Toulon, Kris Chesney n’hésite pas longtemps et avoue pousser derrière le RCT. Extrait:

« Mon cœur sera Toulonnais. Ce que j’ai vécu à Toulon a été si fort. Mourad, le club et les supporters m’ont offert quelque-uns des plus beaux moments de ma carrière. J’ai vécu des choses très fortes et ma femme a adoré les trois années passées à Toulon. Le plus fort est que mes trois filles, Lena, Amélie et Gabriella parlent français ! Mes voisins d’alors sont devenus de grands amis que je considère comme ma famille. Et puis si je ferme les yeux, je me revois sur la pelouse de Mayol. J’entends encore les chants et les cris des supporters. Quand j’ai quitté les Saracens, je ne ressentais pas ça lorsque je fermais les yeux. »