Karim Ghezal sans langue de bois : « Quand tu es dans les trois derniers… »
Karim Ghezal sans langue de bois : « Quand tu es dans les trois derniers… »
Le vendredi 20 décembre 2024 à 18:57 par David Demri
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Le nouveau manager du LOU Rugby, Karim Ghezal s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a notamment évoqué son arrivée au LOU Rugby.
Il explique que le plus important reste le terrain pour les mois à venir. Extrait:
« J’habitais toujours à Lyon, mais je ne revenais pas souvent, et j’ai retrouvé un club qui a énormément amélioré ses structures depuis mon départ en 2019. Mais le plus important, ça reste le terrain. C’est ce que j’ai dit aux joueurs : tout ce qui se passe autour, bien sûr que ça compte et que c’est important, mais ça n’a de valeur que si le terrain suit aussi…
Le rugby, ça reste un sport où il faut te faire respecter. Qu’est-ce que ça signifie, de redevenir une équipe respectée quand tu es au Lou ? C’est d’abord de ne pas jouer les trois dernières places, comme c’est le cas depuis deux saisons.
Le point central du projet, c’est d’être liés les uns aux autres et c’est pour ça que je ne me suis engagé que pour six mois : c’est parce que je veux être dans le même bateau que les mecs. On est lié les uns aux autres, on est dépendant les uns des autres, on est responsable de la carrière du mec à côté de nous. On est liés par la force des choses, et nous avons les six mois qui restent pour faire en sorte que le club reste où il doit être. »
Il l’affirme : chaque match est important pour regagner le respect. Extrait:
« Le respect, il doit se gagner n’importe où, n’importe quand, c’est ce que martelait Fabien Galthié quand nous avons repris l’équipe de France. Que ce soit à Parme, dans un match même pas télévisé, ou ici, devant 30 000 personnes, ça ne change rien. L’arène peut changer, le terrain reste le même. »
Il l’affirme : le groupe Lyonnais est rempli de joueurs de qualité. Extrait:
« Je m’appuie sur tout le monde, en passant essentiellement par les cadres et en essayant d’aller à l’essentiel. Ce que j’ai constaté, c’est que le groupe est rempli de joueurs de qualité, avec des internationaux français et étrangers, ainsi que des jeunes joueurs à haut potentiel, accompagnés par un staff de qualité. Aujourd’hui, le but, c’est qu’ils arrivent tous à évoluer à 100 % de leur niveau. »
Karim Ghezal ne supporte absolument pas de voir le LOU Rugby parmi les trois dernières équipes du Top 14. Extrait:
« Quand tu es dans les trois derniers, c’est que l’ensemble des joueurs ne joue pas à son meilleur niveau. De ce que j’ai repéré sur le terrain, il y a beaucoup d’énergie et de qualité individuelle. Ce que j’essaie d’amener, c’est d’adapter ces qualités au contexte du match.
J’ai pris un exemple très simple sur ce week-end : à Parme, à la 50e, il y avait 12-7 pour eux, et un de nos joueurs se met à jouer une pénalité à la main, comme si on allait perdre et que c’était la dernière action. Personne n’était connecté à lui, parce qu’il ne tenait pas compte du contexte. Il restait 30 minutes pour remonter cinq points, il n’y avait rien. Et de là, j’en ai tiré le parallèle avec notre saison.
Après Toulouse et le Racing, c’est-à-dire dans deux semaines, on sera simplement à la mi-temps de la saison. Certes, on est derrière pour le moment, mais on n’est pas décroché au score. Moi, c’est comme si j’avais regardé le début du match à la télé et mis mon jogging à la 35e minute, pour essayer d’apporter quelque chose alors que le match est lancé, mais loin d’être terminé. Il y a deux mi-temps dans un match, alors il ne faut pas paniquer. »
Questionné sur le match à venir contre Toulouse, il affirme uqe le club de la Ville Rose a gagné le respect sur le terrain. Extrait:
« Il y a eu beaucoup de réunions qui se sont déroulées à Gerland ces derniers jours, où on a beaucoup parlé d’hégémonie toulousaine. Mais eux, justement, ils ont gagné le respect sur le terrain.
La dernière finale de Top 14, elle était jouée au bout de 35 minutes. Idem pour leurs deux derniers matchs de Coupe d’Europe. Je pense sincèrement que si Toulouse jouait le Tournoi des 6 Nations, ils feraient des grands chelems. J’ai lu récemment qu’à leurs yeux, le Stade, c’était la cage aux lions. Alors, à nous d’entrer dans la cage, et de combattre. »
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