Le saviez-vous ? Avant de devenir rugbyman professionnel, le trois-quarts centre du Rugby Club Toulonnais, Julien Hériteau rêvait de devenir une star dans un tout autre sport : le football.

Julien Hériteau a d’ailleurs pratiqué le football pendant plusieurs années.

Dans les colonnes du Midi Olympique de ce vendredi, le joueur du XV de la Rade l’annonce : son rêve était de marquer des coups francs devant 60 000 supporters, au Stade de France. Extrait:

« J’ai commencé par huit saisons de foot et ma vie tournait uniquement autour de mon club et de mes copains. J’étais ce milieu de terrain qui essayait de distribuer le jeu et donner de bons ballons. Plus tard je suis devenu attaquant. J’avais des qualités mais surtout des limites et je pense que je serais plutôt devenu un footballeur du dimanche (rires). Petit, mon rêve était de devenir footballeur pro ! Je m’imaginais bien enflammer le Stade de France un jour dans ma vie (sourire). Le Julien Hériteau de 8 ans rêvait de mettre des coups francs devant 60 000 personnes, mais s’il avait pu devenir heureux comme je le suis aujourd’hui, il aurait signé de suite. »

C’est en 2007 que tout a basculé pour lui. Suite à la Coupe du monde qui se jouait en France, Julien Hériteau décide de prendre une licence de rugby avec des amis afin de s’y essayer.

Cela a finalement été une révélation. Extrait:

« En 2007, j’aimais toujours le foot mais un peu moins l’ambiance. En parallèle il y avait l’euphorie de la Coupe du monde en France et avec une bande de potes du club, on a voulu connaître un sport qui nous paraissait plus convivial. Alors, on a pris notre licence. Cela faisait plaisir à mon père, rugbyman passionné. Il n’a jamais rêvé de devenir pro mais était un vrai amoureux de rugby. C’est donc comme ça que j’ai rejoint le club de Lectoure, mon village gersois, à 13 ans. Ç’a été une révélation. »

Depuis, Julien Hériteau n’a plus quitté le monde du rugby, un sport dont il est tombé amoureux. Extrait:

« J’ai découvert un sport génial, je me suis fait une bande de potes et mes deux premières saisons ont été incroyables. D’autant que la deuxième année, j’ai remporté mon premier « vrai » trophée : champion d’Armagnac-Bigorre, en cadets ! Ça fait rire aujourd’hui, mais sur le coup on était sur le toit du monde (rires). »