Julien Hériteau : « En tant que centre, Ma’a Nonu est LA référence »
Julien Hériteau : « En tant que centre, Ma’a Nonu est LA référence »
Le jeudi 18 mars 2021 à 9:22 par David Demri
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Le trois-quarts centre du Rugby Club Toulonnais, Julien Hériteau s’est longuement confié lors d’un entretien accordé au site spécialisé Rugbyrama pour évoquer sa blessure contractée à l’épaule en début de saison.
Ce-dernier a mis cinq mois à revenir à la compétition.
Pour préparer son retour au jeu, Julien Hériteau a rudement travaillé sa préparation physique. Il avoue que le temps commençait à devenir long. Extrait:
« Je ne vais pas mentir : à la fin, je commençais à ne plus pouvoir encadrer Cédric Vivant, le prépa physique des blessés (rires). Ce n’était pas contre lui, car il m’a permis de bien bosser, mais c’est dur de faire tout le temps la même chose, d’être uniquement dans le dur. Et on a envie de voir autre chose. »
Finalement, c’est à la fin du mois de février qu’il renoue avec la compétition. Il effectue d’ailleurs 80 minutes contre Bayonne, un match perdu à domicile. Extrait:
« Le plus dur est souvent de ne pas avoir peur du contact, surtout quand tu reviens d’une blessure à l’épaule, mais tout s’est bien passé, je n’ai pas vraiment eu d’appréhension. Maintenant, je ne pensais pas démarrer par 80 minutes (sourire). Remarque, ça m’a remis directement dans le bain, et je sais désormais que ça tient, que c’est du solide. En revanche, physiquement… »
S’il s’est senti à l’aise techniquement, en revanche, physiquement, c’était un peu plus compliqué pour tenir le rythme. Extrait:
« Après cinq mois sans compétition, je me suis senti dans le dur assez rapidement. Je ne m’attendais pas à démarrer, et je pensais faire un bout de match, mais avec les nombreux absents, le staff n’a pas eu le choix. Sur le terrain ? Je me suis plutôt senti à l’aise, mais je ne peux pas nier un manque d’automatismes avec les mecs dans les courses, les replacements. Je manquais un peu de rythme et j’étais perdu sur certains points, mais ça va revenir avec les matchs. Je ne me fais aucun souci. »
Ce match contre Bayonne a été l’occasion pour Julien Hériteau d’évoluer aux côtés de Ma’a Nonu, une première qui a été assez compliquée pour les Varois. Extrait:
« On avait bossé ensemble depuis ma reprise des entraînements collectifs, mais il y a des repères que seul le temps peut nous permettre d’avoir. Ça ne se fait pas de suite, d’autant que Ma’a a dû glisser à l’ouverture en cours de rencontre, alors c’était encore plus compliqué dans l’organisation. »
D’ailleurs, Julien Hériteau l’affirme : Ma’a Nonu est la référence mondial au poste de trois-quarts centre. Extrait:
« En tant que centre, Ma’a est LA référence. Deux fois champion du monde quand même… C’était une idole, et aujourd’hui, nous sommes associés au centre, c’est chouette. Pour l’anecdote, je me souviens de son tout premier match en Top14 avec le RCT, en 2015, puisqu’il avait démarré contre Agen et que j’étais son vis-à-vis. C’est génial d’être de l’autre côté du terrain désormais (sourire). »
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Nonnu meilleur centre du monde
Dommage le poids des ans
La relève radrada wakatawa