L’entraineur des arrières du Rugby Club Toulonnais, Julien Dupuy s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer la situation délicate dans laquelle se retrouve le club Varois en cette période de doublons.

Privé de nombreux joueurs entre les internationaux, les blessés, un suspendu et les cas contacts, le RCT va aligner une formation largement remaniée du côté de Pau ce samedi, à l’occasion de la 17ème journée du Top 14.

Interrogé à ce sujet, le technicien Toulonnais indique être conscient des manques à certains postes. Il précise que le groupe va se resserrer pour faire front. Extrait:

« On s’accroche et on va se resserrer, voilà tout. On sait qu’on a des manques à certains postes, et on a pu le constater contre La Rochelle. Cela implique que des mecs dépannent à des positions stratégiques difficiles à appréhender, mais on ne va pas pleurer, nous étions prévenus. Et puis, ce n’est pas ce qui me dérange. »

Ce qui le dérange surtout, c’est l’attitude de ses joueurs lors du match contre La Rochelle, le week-end dernier. Pour lui, son équipe s’est montrée beaucoup trop timide et pas du tout entreprenante. Extrait:

« Contre La Rochelle, nous avons été hypertimides, peu entreprenants. Peut-être qu’on s’est dit qu’on n’avait pas de numéro 10, qu’on ne pouvait pas sortir par le pied ? Pourtant en deuxième mitemps, nous sommes parvenus à se créer des occasions. Il ne faut donc pas qu’on perde de vue qu’il faut jouer au rugby, engager des choses. On sait très bien qu’on n’a pas de numéro 10, mais cela n’empêche pas de continuer à progresser en équipe. Il faut trouver des solutions : cessons d’être frileux, timides, neutres. »

Pour conclure, Juilen Dupuy explique vraiment regretter cette première défaite de la saison à Mayol. Extrait:

« Certes, mais c’était important de rester invaincus à Mayol… Mais c’est comme ça, et c’est finalement à l’image de notre début de saison, avec beaucoup d’absents. On a l’impression qu’il y a un mec avec une petite poupée, je ne sais où, qui nous plante une aiguille dans le cou de temps en temps (sourire). C’est compliqué, mais ce sont ces périodes qui comptent en fin de saison. Pour aller en phase finale, il faut avoir vécu ce genre de choses qui renforcent le groupe. Désormais, on va serrer les dents jusqu’à ce que tout le monde rentre. »