Jules Danglot : « S’ils veulent être titulaires, eux aussi doivent se bouger le c*l »
Jules Danglot : « S’ils veulent être titulaires, eux aussi doivent se bouger le c*l »
Le jeudi 9 février 2023 à 21:44 par David Demri
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Lors d’un entretien accordé au journal Var-matin, le demi-de-mêlée Toulonnais Jules Danglot s’est confié sur ses débuts dans le rugby.
C’est alors qu’il rentrait en classe de sixième qu’il a tapé à la porte du club de Montpellier. Extrait:
« Ce n’était pas facile. Avec mon père, on a pris la décision, alors que je rentrais en sixième, d’essayer à Montpellier. Sur le terrain, même si je n’avais pas les qualités recherchées à la base, j’en avais d’autres. J’ai réussi ma détection… et tout s’est enchaîné. »
Il explique ensuite sa décision de signer à Toulon. Il affirme avoir été convaincu par le discours de Patrice Collazo. Extrait:
« J’ai été séduit par son projet et celui du club,. Sur le papier, les jeunes avaient une place importante. J’ai d’ailleurs bien pu enchaîner et goûter vraiment au Top 14. Patrice a ensuite décidé de partir, il y a eu un nouveau staff. Tout a été un peu remis en question mais petit à petit, j’ai réussi à prouver que j’étais bien là pour essayer de m’imposer. »
Lorsqu’il évolue avec les Espoirs, il affirme adorer être celui qui dirige tout. Extrait:
« J’aime bien avoir de l’influence sur les mecs. Dans le groupe, je suis un peu plus vieux qu’eux. J’aime la sensation que les gars me suivent, qu’ils m’écoutent. Je veux montrer l’exemple. Depuis l’école, j’ai toujours aimé être celui qui a une grande gueule, qui la ramène tout le temps, être un peu le chef. »
Cela a été en revanche plus compliqué avec le groupe professionnel. Extrait:
« Quand je suis avec le groupe pro, c’est forcément un peu plus difficile. Je trouve que je me libère de plus en plus, ça me fait du bien. Il faut que je passe par-dessus la barrière de l’âge. Mais c’est sûr que ce n’est pas le même délire quand tu fais une blague ou que tu parles avec un mec de 20 ou de 30 ans.
Si tu restes dans ton coin et que tu n’arrives pas à te débloquer, les joueurs vont toujours te considérer comme le petit jeune. Il faut que j’arrive à sortir de cette case. Et tout ça doit se faire naturellement. Je commence à connaître de plus en plus le groupe, ça aussi c’est très important pour évoluer. »
Pour conclure, Jules Danglot affirme être plutôt satisfait de son début de saison avec le Rugby Club Toulonnais. Extrait:
« Je pense avoir montré à Pierre Mignoni, et même à Benoît Paillaugue et Baptiste Serin que je suis là et que je suis capable de tenir une place. On est trois mais on compte tous pour un. On s’entend très bien, on se voit tout le temps en dehors du rugby. Je pense qu’aujourd’hui, dans notre sport, c’est vraiment rare que trois mecs, au même poste, s’entendent comme ça. Pour ce qui est de la concurrence en elle-même, c’est un peu compliqué à expliquer. Benoît, je l’ai regardé toute mon enfance à la télé, Baptiste c’est un énorme joueur, il a une carrière de fou… Mais franchement, je pense que le fait de pousser derrière, ça leur fait aussi du bien. S’ils veulent être titulaires, eux aussi doivent se bouger le cul. En tout cas, notre concurrence est vraiment saine. Elle nous pousse vers le haut. »
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