Jordan Joseph : « Les gens disent qu’on surpaye les mecs, qu’on est le PSG du rugby, qu’on a une dream team et qu’on ne gagne rien »

Jordan Joseph : « Les gens disent qu’on surpaye les mecs, qu’on est le PSG du rugby, qu’on a une dream team et qu’on ne gagne rien »

Le jeudi 13 juin 2024 à 9:39 par David Demri

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Le troisième ligne du Racing 92, Jordan Joseph s’est confié via Midi Olympique pour évoquer la qualification de son équipe pour la phase finale du Top 14.

Dans un premier temps, il savoure cette qualification grâce à un point de bonus défensif décroché sur la pelouse du Stade Rochelais. Extrait:

Oui. Nous n’avons pu l’emporter là-bas mais sommes restés solidaires jusqu’au bout et avons relevé la tête à chaque fois que les Rochelais ont marqué. Cette qualification, nous nous sommes battus pour l’avoir…

Il était normal pour le club de se qualifier. Derrière ça, on a bossé toute la semaine pour tenter de battre Bordeaux dimanche soir. Ce ne sera pas facile ; l’UBB est une très belle équipe : devant, c’est fort et derrière, ça va à 10 000. Pas besoin d’être un génie du rugby pour s’en rendre compte…

Il évoque dans la foulée l’absence de Matthieu Jalibert dans les rangs Bordelais, blessé. Extrait:

C’est une grosse perte pour eux, oui. Mais avec ou sans lui, notre préparation est restée la même. Au vu de sa saison, Bordeaux est favori mais nous avons largement de quoi rivaliser. Maintenant, feu !

Concernant l’absence de Nolann Le Garrec également blessé, Jordan Joseph explique que Clovis Le Bail est un très bon joueur. Extrait:

Clovis, il est plus vieux que moi, ce n’est pas à moi de le rassurer ! Avec Pau, la saison dernière, il a fait de superbes performances et même si c’est un peu plus dur cette année, il sait ce qu’il doit faire. C’est un super joueur et ce n’est pas à moi de lui dire : « Passe ! Plaque ! Accélère ! »

Questionné sur ses prestations personnelles, il réagit. Extrait:

Je ne sais pas si je fais une bonne saison mais je sais que je peux faire largement mieux. Je ne vais pas me contenter de ça : je peux gratter deux fois plus de ballons, porté deux fois plus la balle et améliorer ma défense, je le ferai…

C’était davantage l’enchaînement des tâches qu’on me reprochait, pas ma défense. Mais je pense avoir progressé aussi là-dessus, ces derniers mois.

Jordan Joseph s’est ensuite confié sur sa carrière qui a du mal à décoller. Extrait:

Ce n’est pas la faute des médias si j’ai connu une période plus compliquée, à un moment de ma carrière. C’est juste que sur le terrain, je n’ai pas assuré. Je n’ai pas été performant. Je n’ai pas été à la hauteur et depuis deux ans, j’ai donc beaucoup bossé pour devenir enfin constant. La régularité, c’était surtout ça qu’il me manquait.

Aussi, Jordan Joseph a pesté contre ceux qui n’hésitent pas à critiquer le Racing. Extrait:

Si on devait écouter tout le monde… De base, le Racing n’est pas forcément apprécié. Les gens disent qu’on surpaye les mecs, qu’on est le PSG du rugby, qu’on a une dream team et qu’on ne gagne rien… Voilà… On laisse les gens parler et nous, on fait notre petit bout de chemin.

Cette différence avec le Stade français, on la cultive : eux, c’est la capitale et nous, on représente la banlieue. On représente les Hauts-de-Seine, l’Essonne, la Seine-Saint-Denis, le Val d’Oise ou la Seine et Marne… Nous sommes l’Ile de France. Le 75, on le laisse à nos voisins.

Il indique avoir toujours voulu devenir footballeur professionnel. Extrait:

Moi, si j’avais pu faire du foot… (rires) Je suis un vrai fan de ballon rond. J’adore le Real de Madrid et plus jeune, j’admirais Cristiano Ronaldo.

Pour conclure, il évoque le XV de France. Extrait:

Je n’y pense pas au quotidien. Je bosse en club et ne me prends pas la tête. Si un jour ça vient à moi, j’essaierai de saisir l’opportunité et de ne plus jamais la lâcher, voilà tout.

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