Ce samedi après-midi, Pau défiera le Racing 92 du côté d’Auxerre, dans le cadre de la 25ème journée du top 14.

A l’approche de cette rencontre, le troisième ligne Francilien Jordan Joseph a évoqué ses deux années passées à Pau.

Via Sud-Ouest, il raconte comment se sont passés ses premiers mois à Pau. Extrait:

Je suis arrivé à Pau un lundi soir, et le mardi, le coach m’annonçait que j’étais dans le groupe. J’ai été nul pour mes deux premiers matchs. Malgré ça, j’ai tout de suite senti de la confiance, que ce soit du staff, de mes coéquipiers mais aussi des supporters. J’ai été super bien accueilli. Ces deux années ont été un moment de ma vie où je me suis senti bien à la fois sur le terrain mais aussi en dehors du rugby. Quand j’allais faire des courses, des supporters venaient me dire « félicitations, continue comme ça ». Ce sont des petits mots qui peuvent paraître anodins mais c’était plaisant.

Il raconte son départ du Racing 92 pour Pau. Extrait:

Quand je me suis retrouvé à l’aéroport pour rejoindre Pau, je me suis dit « Waouh ! Tu vas vraiment le faire ! ». Je me posais des questions car je ne savais pas à quoi ma vie allait ressembler. Ce n’était pas de la peur, j’étais même excité car cela ne se passait pas bien au Racing et j’avais à cœur de démarrer cette nouvelle aventure. Je me rappelle être arrivé à l’aéroport de Pau à 22 heures. Le coach et le président m’attendaient et j’ai pensé « ça y est, tu y es, il faut y aller maintenant ». En venant ici, je ne pouvais pas être fermé.

Il ne cache pas avoir vraiment hésité à prolonger son contrat avec Pau plutôt que de rentrer au Racing. Extrait:

J’ai vraiment hésité, c’est vrai, dans le sens où la confiance qu’on m’a donnée là-bas était exceptionnelle et je m’y sentais très bien. Je ne savais pas, en revanche, de quoi serait fait l’avenir sur le plan sportif. On jouait plutôt bien mais il nous manquait aussi pas mal de choses.

J’avais également en tête de revenir au Racing pour prouver que je pouvais y jouer et m’y installer. Je ne voulais pas rester sur l’image du mec qui n’a pas réussi au Racing et qui a dû partir dans un plus petit club. Il y avait chez moi ce désir de revanche personnelle, de me dire « on m’a bien défoncé, on m’a envoyé en prêt à Pau, personne ne s’attendait à ce que ça se passe aussi bien pour moi donc je vais revenir et prouver que je peux être le 8 indiscutable du Racing.