Jonny Wilkinson: « S’il faut que je joue, je serai disponible »

Jonny Wilkinson: « S’il faut que je joue, je serai disponible »

Le lundi 14 octobre 2013 à 16:15 par David Demri

5 Commentaires

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Rugby: Top 14 -Toulon / Lyon - 15/01/2012 -Sorti à la demi-heure de jeu car touché est la main, l’ouvreur anglais est revenu sur le match de son équipe: poussif après avoir été époustouflant.

Tout d’abord, quelle est exactement la nature de votre blessure ?

Jonny WILKINSON: Je ne sais pas exactement ce qui a pu se passer. J’ai essayé de récupérer le ballon mais après un contact, j’ai ressenti une douleur dans la main. J’ai regardé et j’ai vu du sang partout. Ce n’est pas grave mais je m’étais coupé le pouce. Les sensations mettaient du temps à revenir. C’est pour cela que j’ai préféré sortir. Mais normalement, tout va bien du point de vue des ligaments. Les nerfs sont peut-être un peu touchés mais rien de grave. Ils ont même hésité à me faire revenir sur le terrain. Mais quand on voit des joueurs comme Frédéric Michalak et Matt Giteau sur le terrain, ce n’est pas vraiment la peine. C’est dommage parce que jouer ce match me faisait plaisir contre cette équipe et de retrouver la coupe d’Europe.

Serez-vous opérationnel pour le déplacement à Cardiff ?

J.W: J’espère, oui. En ce moment, je me sens vraiment bien. Donc on va voir mais franchement, s’il faut que je joue, je serai disponible.

Avez-vous été surpris par cette seconde période, après la première qui avait été magnifique?

J.W: On savait dès le début que Glasgow était une très, très bonne équipe, capable de jouer de partout. La plupart sont en équipe d’Écosse! Ils sont aussi premiers en Ligue celte. On leur accordait, avec raison, beaucoup de respect. Cela s’est vu dans notre préparation et nos attitudes. Ensuite, il est difficile pour moi de juger. Je n’étais pas sur le terrain en deuxième mi-temps. Je crois qu’on a un peu perdu confiance en notre défense. Sur certains plaquages, on aurait pu faire mieux. On va chercher à retrouver un comportement plus professionnel, comme on l’était pendant les trente premières minutes.

Il y avait de l’envie de retrouver le niveau de jeu affiché en première période et plus entrevue depuis la réception du Racing?

J.W: On a toujours cette envie, cet état d’esprit. Mais pour y parvenir, il faut mettre de la vitesse, du rythme. Ce n’est pas toujours possible. Cela peut dépendre de l’arbitrage, des libérations dans les rucks. Il faut que tout le monde soit précis pour pouvoir ouvrir un espace pour le mec à côté. C’est le secret. Dans un premier temps, on a réussi à trouver cette précision. C’est une question d’énergie collective, de connexions à trouver sur le terrain.

Source: rugbyrama.fr

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5 Commentaires

  1. chepa 14 octobre 2013 at 17h- Répondre

    Ce qui s’est passé en seconde mi temps; tu n’étais pas là.La preuve que, sauf si danger pour ta santé, absolument prioritaire, il est évident que tu dois jouer. Pour ton plaisir, le notre et la confiance de l’équipe.

  2. dav4RCT 14 octobre 2013 at 17h- Répondre

    « Cela peut dépendre de l’arbitrage »

    Je crois que tout est dit. 😕
    C’est une honte de voir comment les arbitres Francais massacrent le Rugby 😥

    Pour moi tout se joue au niveau des rucks: en France on aime bien les defenses « Agressives » (Grenoble, Oyo,..) et Donc les arbitres ne sifflent pas assez les joueurs qui plongent dans les rucks, jouent hors jeu ,qui rentrent « un peu » sur les cotes, ou participent au jeu alors qu’ils sont au sol (tirage maillot, croche pattes, ..). :pissedoff: :pissedoff:

    Pour moi, c juste de l’anti Jeu et tue le rugby et le jeu de mouvement tel que l’on a vu hier car l’arbitrage privilégie la « vie » du ballon 😎

  3. DédéLePremier 14 octobre 2013 at 19h- Répondre

    Pour moi sa blessure vient d’un crampon du joueur qu’il plaque.

    • liberty83 15 octobre 2013 at 08h- Répondre

      Il me semble qu’il a dit quelque part que c’étaient les crampons de Bakkies Botha

  4. Rose 14 octobre 2013 at 19h- Répondre

    Z’ont voulu nous le destroncher !!! Mais le Chouchou renait de ses cendres ! Toujours ! Ne pas enterrer le phénix trop vite…