Jonny Wilkinson, vous sentez-vous bien au RCT ?
C’est un plaisir mais c’est aussi un grand challenge.  Ça demande beaucoup d’investissement de jouer contre de grandes équipes dans des grands stades. Ici, il y a la fièvre. Ça m’a aidé à trouver ce qu’il y a de mieux en moi. C’est une super sensation.

Vous êtes-vous fixé une date pour arrêter ? Avez-vous envie à 31 ans de prolonger et de finir votre carrière à Toulon ?
J’ai toujours envie de jouer davantage. A Toulon,  je n’ai pas envie de changer. Mais là, c’est mon corps qui décide. En ce moment, de ce côté-là, ça va très bien. Je cherche le meilleur de moi mais aussi la qualité de vie. A Toulon, c’est parfait. Je voudrais jouer jusqu’au dernier moment. Si je ne peux pas aider l’équipe, il sera temps pour moi d’arrêter.

Etes-vous un meilleur joueur qu’en 2003 lorsque vous avez été champion du monde avec l’Angleterre ?
Je suis un joueur différent, meilleur. La vérité c’est que j’ai changé, j’ai dû changer avec les blessures, l’expérience, le mental. J’ai dû m’adapter au Top 14. Il me faut chercher de nouveaux points forts et ça c’est un challenge.

Toulon débute la H-Cup samedi face aux Gallois des Ospreys. Quels sont les objectifs ?
Les ambitions sont les mêmes qu’en Top 14 : gagner le prochain match. Ce sera un match énorme contre les Ospreys On va essayer de l’emporter avec tout ce qu’on a. Derrière, il faudra apprendre et continuer. Ce n’est pas une question d’avoir un match plus important qu’un autre. On pense seulement au prochain.

Qu’est ce qui vous rend le plus fier à Toulon ?
C’est peut être un mélange entre la région, les gens et l’ambiance. Mais par rapport au rugby, c’est l’esprit entre tous les membres du club. C’est ce qui me donne le vrai plaisir et me permet de partager les souvenirs avec ces personnes. Par exemple, c’est le moment où on est dans une situation difficile et où on doit chercher profondément en soi les solutions.