Jonny Wilkinson: « Il y a des choses qui vont me manquer »
Jonny Wilkinson: « Il y a des choses qui vont me manquer »
Le mardi 22 juillet 2014 à 11:16 par David Demri
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La parole de l’ancien demi d’ouverture est assez rare, surtout depuis le doublé réalisé avec le RCT. Jonny Wilkinson (35 ans, 97 sélections) ne s’était jamais véritablement épanché sur ce qu’il avait ressenti ces derniers mois et dernières années. A Tignes, il s’est longuement confié à Rugbyrama ainsi qu’à deux autres médias. Sa parole est toujours aussi précieuse. La preuve.
Dans quel état d’esprit étiez-vous après ce doublé , quand vous avez réalisé que votre carrière était terminée ?
Jonny WILKINSON: On avait passé une très bonne journée à Toulon. Quand je me suis levé le matin, je me sentais très très bien. Dans ma carrière, notamment après la Coupe du monde 2003, les lendemains ont toujours été difficiles. Après un bon moment, il y a souvent l’inverse. Cette année, la retraite a été intéressante pour moi. M’arrêter, c’était une question de tête et de corps. A la fin, j’écoutais plus ma tête que mon corps. Mais c’était une bonne chose car nous avons très bien fini. C’était le bon moment pour moi de sortir.
Est-ce difficile de tourner la page si rapidement ?
J.W. : Bien sûr qu’il y a des choses qui vont me manquer. Mais c’était une bonne décision d’arrêter. Jusque là, je continuais car je n’étais pas sûr de mon choix. Finir avec le doublé, c’était l’occasion de dire merci et au revoir. C’est pour ça que je me suis réveillé avec les idées claires et libéré. Avec l’énergie de faire autre chose. C’est ce que j’ai ressenti par rapport au poste d’entraîneur. Ca me fait beaucoup de bien. J’aime être là, dans le rugby, mais sans la pression que je me mettais. C’est ce à quoi j’ai toujours eu envie d’échapper. Maintenant, je peux faire exactement ce que je faisais, me faire plaisir, mais juste pour le sport. Pas parce que je dois le faire impérativement. C’est pour le plaisir. A la fin de ma carrière, j’entendais une petite voix qui me disait « il faut faire ça sinon ce sera grave, ça va coûter cher ». Il n’y a plus d’obligation.
Auriez-vous été capable d’arrêter en cas d’échec l’an dernier en finale avec Toulon ?
J.W. : Je ne sais pas… C’est justement pour cela que je suis très content. La fin de saison s’est déroulée parfaitement. Tout s’est fini. Je n’ai pas à culpabiliser, à regretter certains coups de pied, à me demander si j’avais fait tout fait comme il faut. Si j’avais eu un coup de pied en finale et que je l’avais raté, je ne sais pas trop s’il serait possible pour moi de vivre avec cela. Je pense que ça aurait été très compliqué. A la fin de tout ça, j’étais capable de beaucoup mieux respirer et me tourner vers autre chose.
Source: rugbyrama.fr
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7 Commentaires
Ainsi soit il… ☺☺☺
le devoir du joueur accompli reste celui de l’entraineur 😉
Quand un seul être vous manque. Sa vie, c’est comme un bon bouquin. On arrive a la dernière page, et l’on n’arrive pas a me refermer. Vous y pensez, on aimerait revenir en arrière en vain. L’ombre de Johnny planera encore et encore dans le ciel de Mayol. La nostalgie est déjà en place.
Rectificatif : a le refermer
Sir Jonny c’est à 15000 personnes que vous allez manquer.
🙁 🙁 🙁
:-* :yes: :beer: ..Hé…oui…@ babouchette…quasiment un..GUICHETS FERMES..du souvenir !! « Le souvenir commence avec la cicatrice.. »..Alain…Allez RCT…
J’espère que nous le verrons au bord de la touche a Mayol lors des matchs !!! Il ne peut pas nous priver de sa présence aussi brutalement !!