Après une pâle prestation face à Brive, vous retrouvez le chemin du succès face à Montpellier, aviez-vous une pression particulière avant cette rencontre ?
Oui bien sûr, on ne peut pas s’en cacher. Il y avait une grosse pression de résultat face au co-leader du championnat. On avait à cœur de gagner à la maison contre Montpellier. Cela nous a permis de remettre la marche en avant, après une prestation triste face à Brive (6-6, le 29 décembre 2010, NDLR). On a réussi donc on est très contents.

Deux matches en quatre jours, c’est plus simple pour rebondir ?
Quand on gagne c’est plus facile, on garde une certaine dynamique. On a moins le temps de gamberger, et on a tout de suite envie de repartir. Donc pour cela c’est une chose très positive.

On sent que l’équipe ne tourne pas encore à plein régime, que manque-t-il selon-vous pour que la machine parisienne s’emballe ?
On est en train de progresser, on monte petit à petit en puissance. On le voit notamment parce qu’on arrive à enchainer de grosses performances sur une période plus rapprochée comme contre les Saracens et contre Montpellier. Donc c’est que positif. Il faut qu’on gomme encore ces petites non-performances, comme le match contre Brive, pour garder une cadence soutenue.

Vous allez jouer votre troisième rencontre à domicile face au RC Toulon, un concurrent direct, comment abordez-vous ce match ?
On l’aborde de la même manière que la rencontre face à Montpellier. La pression est identique. On sait que Toulon figure parmi les six premiers.

Toulon est aujourd’hui cinquième, quel regard portez-vous sur ce club ?
Je pense que c’est une équipe très structurée, très physique, très dense. On sait qu’il y aura de l’engagement. Toulon, est peut-être l’équipe en forme du moment. On sait que les Toulonnais sont capables de s’imposer partout à l’extérieur. A nous de rentrer immédiatement dans le match, de les mettre sous pression, et de réussir à s’imposer. Mais ce sera, je pense, un gros match quoiqu’il en soit.

Montpellier, Toulon, Clermont, Castres, sans compter la H-Cup, le Racing a-t-il les armes pour sortir indemne de toutes ces rencontres ?
On espère fermement jouer toute cette phase, qui sera peut-être déterminante pour la suite de la saison. Quoiqu’il en soit cette série est très importante et il faut qu’on figure bien. C’est un moment-clé qui nous permettra de nous poser les bonnes questions pour l’avenir et d’y trouver les réponses. On va donc essayer de gérer au mieux tout cela. Mais on peut compter sur un effectif très large. Les coachs vont donc gérer les temps de repos de chacun, faire tourner quand il sera nécessaire pour qu’il n’y ait pas trop de cassure.

Quart de finaliste l’an passé, le Racing vise-t-il le titre cette saison ? Quels sont les objectifs réels fixés par le club ?
Il n’y a pas d’objectifs précis. On doit d’abord progresser dans le jeu, en terme de qualité. Si l’on arrive à garder un rythme soutenu bien structuré lié à de bonnes performances alors on regardera vers le haut.

Croyez-vous justement au titre ?
On n’y pense pas. On verra lors des dernières journées où on en est, et là on donnera tout. On sera peut-être proche des premiers, et là on se posera les vraies questions. Mais pour cela on doit avant tout gagner en régularité.

A l’aube de cette nouvelle année 2011, quel est votre souhait ?
Il faut juste la santé et la forme pour tous et après le reste viendra. Je voudrais surtout dire que le rugby n’est qu’un jeu, il ne faut pas l’oublier.