Jonathan Danty: « Quand on me dit que je suis un petit Basta, j’ai l’impression de ne pas compter »
Jonathan Danty: « Quand on me dit que je suis un petit Basta, j’ai l’impression de ne pas compter »
Le mardi 2 février 2016 à 18:46 par David Demri
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Trente minutes face aux médias et pas une seule question sur le sujet… Jonathan Danty est désormais un joueur affirmé. La comparaison était si facile. Trop, sans doute. Deux gamins guadeloupéens, au gabarit impressionnant, formés sur les pelouses de la région parisienne avant de revêtir la même tunique du Stade français. Mathieu Bastareaud (28 ans, 183cm, 120kg) et Jonathan Danty (23 ans, 181cm, 93kg) ! Samedi face à l’Italie (15h25), le trois-quarts centre parisien pourrait être titularisé aux côtés de Gaël Fickou alors le Toulonnais (39 sélections, 3 essais) est pour l’instant « écarté » des plans de Guy Novès.
Mais derrière leur puissance pour casser les plaquages, ces deux-là ont-ils une vraie filiation ? « Hormis le fait d’être très costaud et d’avoir un présence physique impressionnante, je les trouve assez différent », nous confie le trois-quarts aile parisien Julien Arias qui a évolué aux côtés des deux joueurs. « Jonathan a fait de gros progrès technique pour évoluer dans un jeu plus aéré. Il a ces qualités qui lui permettent désormais d’être à l’aise dans un registre où la circulation du ballon est importante ».
Danty: « Je ne veux pas être enfermé dans un profil de perce-muraille »
Souvent catalogué de bulldozer, comme son ainé du RCT, Jonathan Danty refuse néanmoins cette étiquette trop restrictive. « J’aime mettre l’équipe vers l’avancée en jouant juste. Mais je ne veux pas être enfermé dans un profil de perce-muraille, nous expliquait-il dernièrement. Je ne porte pas vraiment d’intérêt à la finition (8 essais malgré tout la saison passée, ndlr). Je préfère largement faire marquer. Et pour progresser techniquement, j’ai regardé les matches internationaux, surtout Ma’a Nonu. Dans son registre, c’est le plus complet« . Si Nonu est l’idole de jeunesse, Bastareaud reste également un exemple.
Mais n’allez surtout pas dire à Fatou (son surnom) qu’il est son digne héritier. « C’est un joueur que je regarde aussi, dans ses courses et ses leurres. C’est impressionnant ce qu’il fait à l’impact. Mais je veux me forger ma propre identité« , souffle-t-il. « La comparaison existe depuis déjà trois saisons. Quand on me dit que je suis un petit Basta, j’ai l’impression de ne pas compter, de n’être qu’une doublure. Ça pourrait créer des conflits entre lui et moi mais il sait très bien ce que j’en pense. Il n’y a pas de concurrence entre nous. Mathieu est en équipe de France depuis 2009. Je sais que ça va être compliqué d’être à son niveau mais avec le travail, on peut arriver à tout« . Mais si Danty n’a pas (encore) la capacité de grattage dans les rucks de Mathieu Bastareaud, sa vitesse et sa faculté à prendre les intervalles lui octroient un profil semble-t-il bien plus complet.
Quesada: « On veut que John nous apporte du kérosène dans l’épanouissement de l’équipe »
De ses débuts avec Michael Cheika en 2011 à ses grands débuts dans le Tournoi des 6 Nations, Danty a connu une ascension contrariée en 2012/2013 (blessure à l’épaule droite, ndlr) avant d’éclore véritablement sous la direction de Gonzalo Quesada et de Jeff Dubois.« Ses progrès sont indéniables », insiste le technicien argentin. « C’était un joueur avec énormément de puissance et beaucoup de lacune physique sur l’endurance, la capacité à enchaîner les matches. Et aussi certains problèmes de replacement, de technique individuelle. Aujourd’hui, sans changer de personnalité, avec tout le travail accompli, il peut jouer 80 minutes. John nous apporte du kérosène dans l’épanouissement de l’équipe. On est très fier de lui ».
Et la pelouse de l’enceinte dionysienne pourrait mettre en scène ses percées fulgurantes. « Je veux continuer à jouer sans me poser des questions », insiste la meilleure révélation du Top 14 lors de la saison 2014/2015. « Je sais que je dois encore progresser physiquement, sur mon cardio. Et j’aimerais bien étoffer mon jeu, pouvoir jouer tous les ballons sans forcément percuter pour déstabiliser les défenses. Si un jour j’arrive à être aussi complet, mon avenir sera peut-être radieux (sourire) ». Difficile d’en douter…
Source: rugbyrama.fr
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Lui, si jamais un jour, je sais qu’il vient à Toulon, beh je cracherai pas dessus !
Content qu’il soit en EDF, il le mérite clairement .
faut juste qu’il apprenne à un peu plus maîtriser ses nerfs
Ouais a voir au niveau EDF ! car en H cup pas vu grand chose de lui ! mais pourquoi pas !…………….. Go Toulon !
Plus vif c’est sûr, « Bien plus complet » faut voir..? En tout cas Basta est plus puissant et gratte plus de ballon mais n’est pas un centre à la Noves..??
Contre leicester, il bouffe deux 3 contre 1, et il fait deux passes au juge de touche…
Certes c’est un match parmi tant d’autres, et j’avoue qu’il ne fait pas kiffer. L’Italie ne sera pas le révélateur, on y verra plus clair contre les anglo-saxons…
‘ Petit Basta ‘ Interprétation vraiment agaçante pour Jonathan , et pour cause , tout à fait incohérente et sinon idiote de la part de ceux qui l’affirment et le croient par dessus le marché . Comparaison plus que désuète , rien à voir . Et du reste , deux gros potentiels de joueurs au jeu et qualités tout à fait différentes . Maintenant peut être OUI !.. de par leur vraie origine , côté affectueux , on pourrait presque à la ressemblance les assimiler frères charnels , ça je préférerait mieux par contre 😉 :kissed: .
laissons ce jeune s epanouir … et si basta est un peu son modele ..why not
Avec près de 30kgs d’écart, il est difficile de trouver une ressemblance ( voir photo)