Jonathan Danty explique pourquoi il ne s’est jamais entendu avec Heyneke Meyer

Jonathan Danty explique pourquoi il ne s’est jamais entendu avec Heyneke Meyer

Le dimanche 14 novembre 2021 à 14:40 par David Demri

0 Commentaire

Publicité

Le trois-quarts centre international Français, Jonathan Danty s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer son passage à vide, ces dernières années.

Dans un premier temps, ce-dernier explique que son niveau de jeu a évolué. Extrait:

« Mon niveau de jeu a évolué. Je suis aussi devenu plus régulier dans mes performances. Plus jeune, j’avais des hauts et des bas. J’avais d’ailleurs beaucoup plus de bas que de hauts, quand on y repense… »

Il ne cache pas avoir vécu une période très délicate au Stade-Français, sous l’ère Heyneke Meyer. Extrait:

« J’ai vécu une période très délicate avec notre ancien entraîneur à Paris Heyneke Meyer. Sa vision du rugby ne me convenait pas. Je n’ai pas progressé pendant deux ans. Derrière ça, Gonzalo Quesada est revenu et m’a fait du bien. J’ai aussi pris conscience que je voulais vraiment disputer la Coupe du monde 2023 et qu’en ce sens, je devais évoluer, toucher mes limites… »

Il explique pourquoi il ne s’est jamais entendu avec le technicien Sud-Africain. Extrait:

« Dès que je touchais le ballon, il voulait que je le garde. Il m’a parlé des premiers centres sud-africains, de Jean De Villiers, de leur style de jeu direct… De Villiers, je l’avais pourtant vu faire des dizaines de passes… Bref… Passons…. »

Pour conclure, Jonathan Danty explique sa décision de quitter le Stade-Français pour La Rochelle.

Il précise n’avoir aucun regret. Extrait:

« J’avais donné ma parole à La Rochelle et quand Paris s’est manifesté, il était donc trop tard. Je n’ai aucun regret là-dessus. Ma situation, je l’ai choisie. J’ai découvert à La Rochelle une ville qui bouge. Ce qui me faisait peur, en revanche, c’était le premier jour d’entraînement. À mes yeux, c’était comme une rentrée des classes. Je n’avais jamais vécu ça puisqu’à Paris, c’est moi qui intégrais les autres… Le jour où j’ai débarqué, j’avais vraiment la boule au ventre. »

Publicité

0 Commentaire