Jo Maso: « Mayol est toujours aussi magnifique »
Jo Maso: « Mayol est toujours aussi magnifique »
Le lundi 8 avril 2013 à 21:21 par David Demri
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Présent à Toulon pour le quart de finale de H-Cup opposant le RCT aux Anglais de Leicester, l’ancien manager du XV de France, Jo Maso s’est exprimé dans les colonnes de L’équipe sur l’équipe Toulonnaise et son stade. Extrait:
« Rien n’a changé ou presque. Le Stade Mayol est toujours aussi magnifique. Bien sûr, il a subi quelques retouches, mais les tribunes sont les mêmes, on rentre sur le terrain par le même couloir, on monte toujours les trois marches pour accéder à la pelouse. Toulon, mon premier club à quinze, où j’ai joué deux saisons, est l’une de mes trois équipes de coeur, avec Perpignan et Narbonne, où j’ai joué ensuite. J’ai côtoyé à Mayol des types formidables, André Herrero, Aldo Gruarin, ce pauvre Jean-Michel Capendéguy, décédé dans un accident de la route. »
Il affirme que connaître son prochain adversaire avant le début du quart de finale est une bonne chose. Extrait:
« C’est une bonne chose de le savoir parce que, dès le coup de sifflet final, tu peux basculer sur la suite sans te poser de questions. Dès le coup de sifflet final, les Saracens et Twickenham occuperont les esprits. »
Il analyse par la suite la première mi-temps assez compliquée pour les Varois. Extrait:
« La première mi-temps a été anglaise. Toulon est pris en mêlée fermée. Leicester tient bien le ballon, domine en touche, un secteur où je les ai trouvés bien organisés. Pour les faire douter, encore faut-il avoir le ballon et Toulon n’en a pas beaucoup. Mener 9-6 à la pause, en ayant joué dix minutes à quatorze, prouve la valeur des Tigres de Leicester. Et puis, il faut que Toulon soit plus attentif dans le jeu au sol. Clancy, l’arbitre on le connaît. Il nous a souvent arbitré avec l’équipe de France. Il est pointilleux sur les rucks, il faut mettre les gars en garde… »
Enfin, il revient sur la très belle prestation de Jonny Wilkinson et se projette sur la demi-finale contre les Saracens. Extrait:
« Quand tu as un joueur comme lui dans l’équipe, il ne peut rien t’arriver. Ses trois coups de pieds de 48 mètres, en coin, sont magistraux. Toulon a réussi à mieux tenir le ballon. Mais quel match ! D’une rare intensité ! Ils ont mérité de voir Londres. En fin de partie, quand ils menaient de trois points et que Leicester jouait son va-tout, les Toulonnais ne se sont jamais affolés. C’est le signe d’une grande équipe, qui maîtrise. Il faut qu’ils aillent à Twickenham sans se poser de questions. Bien sûr qu’ils ont une chance. Avec les joueurs expérimentés qui sont dans leurs rangs, ils n’ont pas de peur à avoir. »
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Merci Jo !
Les Jo sont toujours bonnard de toutes les façons !
Je m’en souviens, il y avait aussi derrière Bos et Séguin et derrière Labouré, et il me semble que celui qui l’avait fait venir à 15 était Jean Carrère qui a entrainé le RCT alors.
Idem, je l’avais revu à Argelès, alors que je participais à un tournoi de rugby à 7, on avait discuté après un verre à la main, on se connaissait de cette époque, lui avait changé, moi pas trop…
J’avais joué plusieurs fois contre la réserve du RCT alors à l’époque qu’il était entraîneur de l’équipe senior, la réserve alors en débût de saison était dans la poule d’honneur du Littoral et avec Six Fours on leur tirait bien la bourre. Aprés quand la Nationale B a été crée ce fut juste après le départ des Herreristes à Nice et la FFR pensait niquer le RCT en obligeant les clubs de nationale 1 à avoir 3 équipes seniors (la une, la deux en NB et la trois en réserve), donc le RCT avait ratissé dans la marine et les clubs alentours pour pouvoir tenir le choc au niveau effectifs, et bien cette année là après le départ des Herreristes la Une a perdu en demi finale contre Béziers avec deux gamins en 3/4 centres ‘(Riche et Cozzone) et deux 2èmes lattes de 186cm (Gozzo et Corréard) déjouant donc tous les pronostics des gros pardoks de la FFR, la deux on a été en finale contre le SU Agen avec le fils Basquet (le fils du dirigeant Agenais et fédéral qui jouait à la belote avec Ferrasse), tout l’aéropage fédéral était là, dés le coup d’envoi on s’est fait enfler grave et on a bien sûr perdu avec un siffleur pareil, mais de peu, les autres faisant les beaux ensuite), l’année d’après on les a battu… Et la trois du capitaine Mansiet des « deux chapons » eux ils ont carrément été champions de France.
3ème ligne aile de 180cm pour 80kg, on était beaucoup dans cette maille là. Voir Rives, Salut, Quilis, et Dédé Véran.
Mon analyse :
Plus tu niques le RCT et plus ils tiennent le coup…
Moralité :
« parce que Toulon ! »
😀 😉 : 💡 …@ Pat…en plus je l’ai joué deux fois en 57 et 58 alors en U…JEAN…avait une patte qui rentrait en dedans…me rappelle plus si c’était la droite ou la gauche….pour ton analyse sur la nique du ERCETE…me souvient d’une phrase récente de Thierry notre Indien… » Plus ils dégueulent sur nous , plus ça nous rend fort !! « ..Allez TOULON…