Grâce à une pénalité de Léo Berdeu dans les dernières secondes de la rencontre, le LOU a remporté une victoire précieuse à Chaban-Delmas, ce samedi 25 janvier, en s’imposant 22-20 face à l’Union Bordeaux-Bègles lors de la 15e journée de Top 14. Cette défaite marque la première pour l’UBB sur son terrain depuis le mois de novembre.

Les périodes de doublons ne sont jamais faciles pour Bordeaux-Bègles, et ce match ne a pas fait exception. L’UBB, qui n’avait pas connu la défaite à domicile cette saison, a perdu sur un dernier coup du sort après une mauvaise gestion de sortie de camp dans les dernières secondes (20-22 à la 80e).

Le capitaine bordelais, Jefferson Poirot, est revenu sur cet épilogue cruel en conférence de presse :

« Cruel ? Je ne sais pas. On a donné le bâton pour se faire battre. La dernière action peut montrer un manque d’humilité. On a très mal géré ce dernier ballon, cette dernière pénalité. »

L’indiscipline a été un problème majeur pour les Bordelais tout au long de la rencontre. Léo Berdeu a bien exploité cette faiblesse, inscrivant 15 points, tandis que l’ailier lyonnais Davit Niniashvili a inscrit un essai en solo dès la 4e minute. Le LOU a livré une prestation solide à l’extérieur, profitant des erreurs adverses.

L’UBB a bien tenté de réagir, avec un essai de Pablo Uberti à la 19e après un lancer de touche et un maul puissant qui leur a permis de prendre l’avantage à la 38e (17-13). Cependant, ces efforts n’ont pas suffi à maintenir l’avantage.

L’influence de quelques internationaux présents sur le banc, comme Maxime Lucu, Matthieu Jalibert et Nicolas Deportere, n’a pas permis de renverser la vapeur. À deux minutes de la fin, Bordeaux a cru avoir arraché la victoire grâce à une pénalité réussie par Joey Carbery (77′), mais le LOU a répondu immédiatement avec une pénalité de Berdeu qui scellait le score final (22-20).

Malgré cette défaite, l’UBB conserve sa place de leader du Top 14, tandis que Lyon, de son côté, se donne un peu d’air en bas de classement. Les Bordelais, qui doivent faire face à l’absence de huit joueurs convoqués avec l’équipe de France, abordent cette période de doublons avec prudence.

Jefferson Poirot a souligné l’importance de cette phase délicate :

« On savait qu’on avait beaucoup de joueurs en moins, et on jouait contre une équipe au complet. Il y avait de la vigilance. Mais, il y a toujours un moment dans la saison où tu es ramené un peu sur Terre. Après ce qu’il faut savoir bien gérer, c’est le rebond derrière. Ce n’était pas passé loin sur nos derniers matches ici en Top 14. On a été sauvé par des fulgurances. Il faut être conscient de la valeur de ce championnat. C’est une bonne leçon. »