Jean-Noël Spitzer : « Je vois des clubs où il n’y a pas d’identité et ça ne me plaît pas »

Jean-Noël Spitzer : « Je vois des clubs où il n’y a pas d’identité et ça ne me plaît pas »

Le mercredi 19 juin 2024 à 14:16 par David Demri

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Le manager de Vannes, Jean-Noël Spitzer s’est confié via Midi Olympique pour évoquer la montée de son club en Top 14.

Ce-dernier l’affirme haut et fort : il ne veut pas entrainer un autre club que Vannes.

Il ne ferme pas forcément la porte pour un autre projet mais indique se sentir très bien à Vannes et il ne compte pas quitter son poste. Extrait:

« Si la question est de savoir si j’ai envie d’entraîner un club plus que Vannes, la réponse est non. C’est ici que je peux donner le meilleur de moi-même. Mais je ne peux pas dire de quoi sera fait l’avenir. Je ne ferme pas la porte à un autre projet. Mais il faudra que ce soit un projet qui me touche sur le plan affectif. Je ne pourrai pas entraîner un club où il n’y a pas d’âme, où il ne se passe rien. Je ne veux pas d’un truc « off-shore ». Pour être clair, je vois des clubs où il n’y a pas d’identité. Et ça ne me plaît pas. »

Dans la foulée, il estime qu’il ne pourra plus jamais vivre un tel moment d’émotion que celui vécu lors de la montée en Top 14. Extrait:

« À titre personnel, je ne vivrai plus jamais ce que l’on vient de vivre. Je pense avoir atteint mon plafond de verre. Il n’y aura rien de plus. Après, le club va devoir changer beaucoup de choses s’il veut avoir un avenir dans le Top 14. On verra bien ce qui se passera la saison prochaine mais pour vivre le haut niveau durablement, le fonctionnement actuel ne suffira pas. »

Il n’écarte pas des délocalisation la saison prochaine, en raison de certains travaux au stade de la Rabine. Extrait:

« Notre stade est magnifique mais il est trop petit pour notre modèle économique, qui est beaucoup centré sur les recettes liées à cet outil.

Le stade va passer à plus de 14 000 spectateurs mais ça ne va pas se faire en deux mois, avant la reprise du Top 14. Et puis, pendant les travaux, ce sera moins de monde au stade, moins de rentrées financières. En clair, si le club décide de rester à La Rabine, nous serons obligés de faire évoluer notre modèle économique. »

Pour conclure, Jean-Noël Spitzer est conscient que Vannes risque de se faire secouer en Top 14, la saison prochaine. Extrait:

« On va se faire secouer comme jamais. Mais on n’a pas grand-chose à perdre. Je crois que le club a des bases solides. Si demain on redescend en Pro D2, ce sera une étape supplémentaire dans notre construction. La Rochelle est passée par-là. J’espère que mes dirigeants sauront s’appuyer sur cette prochaine saison pour développer encore le club. »

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