Le demi-de-mêlée ou ouvreur du LOU Rugby, Jean-Marc Doussain s’est confié dans Poulain Raffûte, web-emission diffusée sur Rugbyrama.

Ce-dernier a notamment évoqué le choc à venir contre le Rugby Club Toulonnais, programmé le samedi 27 mars prochain à Gerland dans le cadre de la 20ème journée du Top 14.

Et le joueur Lyonnais l’affirme : le manager Pierre Mignoni est toujours très tendu lors des matches contre le Rugby Club Toulonnais. Extrait:

« C’est un match particulier pour Pierre Mignoni de jouer contre Toulon. Pierre est assez tendu sur ces semaines-là (rire). Si on gagne, on n’est pas qualifié. Mais si on perd, ça se complique vraiment même s’il y a toujours de l’espoir derrière. On a déjà perdu trois matches à la maison et il ne faut plus en perdre. Toulon est à 5 points devant nous. Il faut accrocher ce wagon et ce match va compter, oui. »

Concernant les derniers coups de gueule poussés par Pierre Mignoni, Jean-Marc Doussain explique que le technicien avait besoin de frapper un bon coup dans la fourmilière pour remettre son groupe dans le droit chemin. Extrait:

« Pierre Mignoni est un ambitieux, un altruiste. Il a poussé ce coup de gueule et ce n’est pas pour lui. Il est sollicité de tous les côtés et s’il avait voulu partir pour penser à lui, il serait parti et il aurait signé ailleurs. Mais il a surtout voulu faire avancer le club. Il avait besoin de sentir que le club se réveille. Si on continuait comme cela, on n’allait pas se qualifier et on n’allait pas attirer des jeunes joueurs et de grands joueurs car il en faut dans les clubs pour gagner des titres. C’était le but de son coup de pied dans la fourmilière. Cela a fait effet au niveau des joueurs car Pierre est apprécié dans le groupe. C’est quelqu’un de droit et on a parlé entre nous. Il y a eu une prise de conscience au sein du club.

C’est compliqué avec cette crise sanitaire, on ne voit plus personne. On ne voit plus les gens des bureaux car ils sont au chômage partiel et il n’y a plus de vie de club. On a la chance de se voir entre joueurs, d’aller au club et de faire notre métier. Mais les gens des bureaux ne nous voient plus, on ne peut plus boire un café avec eux et savoir si tout se passe bien. C’est compliqué. Pierre a mis un coup de fouet et ça a fait du bien à tout le monde. Cela ne veut pas dire que l’on se qualifiera sur le plan sportif mais il avait besoin d’avoir des garanties. »