L’ailier Jean-François Coux se livre sur son probable dernier match en rouge et noir, l’état d’esprit des Oyomen et sur ses deux années passées au sein du club.

Le staff a décidé de donner du temps de jeu à ceux qui en ont eu moins cette saison pour le dernier match à Toulon, c’est une opportunité de se faire une place pour le barrage ?

Je ne sais pas si c’est une opportunité mais c’est une chance de jouer des matchs comme ceux-là même si on sait que ça va être très difficile. Après c’est vrai que ceux qui n’ont pas eu trop de temps de jeu vont avoir la possibilité de se montrer.

C’est ce qui fait la force de ce groupe ? Que tous les joueurs soient mobilisés toute la saison.

On est obligés, mais oui c’est ce qui fait la force d’Oyo et des Oyomen. Si on ne tire pas tous dans le même sens après c’est compliqué d’avancer.

C’est assez rare dans une saison de pouvoir se dire que l’on va disputer un match sans pression, est-ce que c’est un avantage ?

Oui ça peut être un avantage, après je ne suis pas sur que ce soit un avantage parce qu’à Toulon c’est toujours difficile surtout que c’est leur dernier match à domicile. Mais c’est aussi le dernier match pour certains, j’en fais partie, après le Top 14 ce sera terminé, il y a une page qui va se tourner. Je pense qu’on a tous à cœur de finir sur une bonne note même si on sait que ce sera très dur.

Avec quelles ambitions on se déplace chez le triple champion d’Europe et champion de France ?

On reste concentrés sur nous, faire ce qu’on sait faire même si on n’aura peut être pas beaucoup d’automatismes. C’est une équipe qui est remodelée mais on a un cap qui est défini, on va essayer de ne pas en sortir même si on sait que ce sera difficile.

Est-ce que vous avez déjà l’esprit tourné vers le barrage ou vous êtes concentrés sur ce match ?

Pour l’équipe qui va jouer on a surtout l’esprit tourné vers le match de Toulon et puis après on verra ce qui adviendra.

Est-ce que vous aurez un œil sur ce que fait Bordeaux-Bègles et le Racing ?

Oui après le match on regardera les résultats, peut être que ça se dira pendant le match. On aura déjà bien à faire à jouer dans un stade Mayol plein où ce sera la fête. On ne veut pas jouer les sparring partners.

D’un point de vue personnel quel bilan tu ferais de tes deux saisons ici ?

C’était compliqué, ça avait bien démarré après j’ai eu cette grosse blessure donc c’était difficile. J’étais heureux de rejouer au rugby parce que c’était compliqué de revenir et j’ai réussi. J’ai vécu une belle épopée, d’avoir fait partie des Oyomen c’est gratifiant, je retiendrais tout ça et puis tout ce que j’ai pu apporter à tout ce groupe.

Source: usorugby.com