A l’approche du match du Rugby Club Toulonnais contre le Stade Rochelais programmé ce samedi soir au Stade Mayol, les journalistes de Var-matin ont décidé d’interviewer le talonneur Jean-Charles Orioli, formé à Toulon, lequel a évolué dans les deux clubs.

Celui qui porte désormais les couleurs de Provence Rugby en Pro D2 a expliqué sa décision de quitter Toulon en 2017.

Il explique pourquoi son aventure avec le Rugby Club Toulonnais s’est arrêtée en 2017 et pourquoi il a décidé de signer à La Rochelle. Extrait:

« La Rochelle a exprimé la volonté de me recruter très tôt dans la saison. Après avoir discuté avec Mourad Boudjellal, il y avait peut-être une option pour que je reste. Mais j’ai décidé de partir. Sincèrement, je n’ai aucun regret dans mes choix. Quand je les ai faits, j’ai toujours pensé que c’était les meilleurs pour moi. La vie est faite comme ça. Dire « Si j’étais resté », « Si j’étais parti avant », c’est facile et ça ne sert à rien. C’est à toi de rendre ton choix bon… C’est ce que j’ai essayé de faire. »

Dans la foulée, il indique n’avoir jamais voulu effectuer son retour à Toulon, même quand le RCT était à la recherche d’un joker médical au mois de novembre dernier.

Il souhaite garder les meilleurs souvenirs et ne pas les gâcher. Extrait:

« Sincèrement… non. Simplement parce que j’ai passé tellement de bons moments à Toulon que je ne voudrais pas gâcher ça. Encore moins sur une saison qui pourrait être celle de trop. Ce n’est jamais évident de revenir dans son club. Donc non, ça ne m’a pas titillé. »

Dans la foulée, Jean-Charles Orioli explique que sa famille habitue toujours à Solliès-Toucas. Il se dit très attaché à Toulon. Extrait:

Mes parents habitent toujours à Solliès-Toucas, donc oui, forcément. Ça reste un point d’attache assez fort pour venir les voir, leur mener les petits-enfants, etc. Pour ce qui est du club, à Toulon, il ne reste plus grand monde avec qui j’ai joué. Il doit encore y avoir Charles Ollivon dans l’effectif. Sinon, il y a « Basta » dans le staff, Laurent Emmanuelli et Pierre Mignoni.