Le consultant de Rugbyrama, Jean-Baptiste Lafond s’est confié au sujet de la première journée de la Champions Cup qui s’est jouée le week-end dernier.

Ce-dernier estime que la formule de la Champions Cup change trop depuis quelques années désormais.

En cette période de crise sanitaire, il évoque des clubs diminués, des déplacements difficiles et chiants pour les équipes.

Aussi, il affirme que certains clubs ne jouent pas le jeu et n’alignent pas leur meilleure équipe.

Il point notamment du doigt le club de Montpellier mais également celui du Stade-Français Paris. Extrait:

« Notre Coupe d’Europe change un peu trop de formules en cette période de Covid, avec des clubs diminués, des déplacements difficiles, emmerdants, chiants. Grâce à deux entraineurs étrangers qui exercent dans le Top 14 à savoir O’Gara et Gibbes, on joue plus et de manière efficace ce trophée. Lorsque l’on joue la Coupe d’Europe chez les Britanniques, on met la meilleure équipe. En France, en-dehors de Clermont, La Rochelle, le Racing et Toulouse, on ne met pas la meilleure équipe et on fait tourner.

Alors moi je dis non ! Quand on joue vraiment la Coupe d’Europe, on met la meilleure équipe ! Donc le Top 14 bouffe complètement la Coupe d’Europe. Tout dépend du classement, des ambitions, des craintes et des espoirs des entraineurs des équipes du Top 14. L’objectif numéro 1 en France c’est le Bouclier de Brennus. Et les équipes qui remportent ce Bouclier jouent, généralement, la Coupe d’Europe car elles ont connu le plaisir du Bouclier.

Montpellier n’a pas totalement joué le jeu, le Stade-Français ne joue pas vraiment le jeu car ils ont une meilleure équipe que celle qu’ils ont aligné au Connacht. Donc pour moi cette compétition n’est pas très claire. Mais je vois quand même le Stade-Toulousain et le Racing se détacher. »

Pour finir, Jean-Baptiste Lafond évoque la grosse prestation du Racing 92. Extrait:

« J’ai été dur envers le Racing la semaine dernière et ils m’ont épaté ce week-end car je ne les pensais pas à un tel niveau de réaction. C’est plus facile de jouer derrière quand devant ça avance. Et on a vu un match entier avec des ballons pondus comme à l’usine. Reste à savoir si cette réaction est structurelle. »