Jean-Baptiste Grisoli regrette le retard du RC Toulon en terme d’installations

Jean-Baptiste Grisoli regrette le retard du RC Toulon en terme d’installations

Le jeudi 21 septembre 2017 à 9:44 par David Demri

13 Commentaires

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Le médecin du Rugby Club Toulonnais, Jean Baptiste Grisoli s’est confié dans les colonnes de Var-matin au sujet de son retour au club Varois après y avoir déjà travaillé entre 2009 et 2012 sous l’ère Philippe Saint-André.

Ainsi, l’ancien pilier de 46 ans l’affirme: le RCT a accumulé du retard notamment en terme d’installations médicales et de récupération. Extrait:

« Toulon est en retard au regard d’autres clubs de haut niveau, au niveau notamment des installations. Il faudrait un pôle de récupération avec une piscine, des bains chauds et froids, une deuxième pelouse, un gymnase. J’aurais également besoin d’une salle de soins en dur. On doit améliorer notre outil de travail. Il reste à définir les priorités. La cellule cryothérapie en place depuis deux semaines à Berg n’est pas un investissement prioritaire. Je ne suis pas là pour juger.Je dirai simplement qu’avant c’était avant. Je suis personnellement tourné vers l’avenir avec une réelle excitation au fond de moi. »

Pour autant, il rappelle que les structures obsolètes du club ne lui ont pas empêché de remporter de nombreux titres. Extrait:

« J’ai retrouvé un groupe à l’image de la saison dernière. Ça manquait d’organisation. Il a fallu reprendre tout, en remettant du bon sens. J’ai retrouvé un club qui n’a pas bougé mais a remporté une armoire de titres. Si la structure s’est appauvrie – le président en a conscience -, le club s’est montré performant. »

Par ailleurs, Jean-Baptiste Grisoli ne le nie pas: le stage de pré-saison en Argentine a fait énormément de bien au staff. Extrait:

« On se découvre les uns les autres. Avec le nouveau staff technique, le préparateur physique… Je connaissais personnellement Fabrice Landreau. On a beaucoup parlé à l’occasion de notre stage en Argentine. On était comme dans une colonie. En matière de relations humaines, ces quinze jours en Amérique du Sud sont l’équivalent de toute une saison. On a gagné sur ce plan-là un temps précieux. » 

Pour conclure, le médecin du RCT explique ne recevoir d’ordre de personne au club concernant la disponibilité des joueurs. Extrait:

« Le médical est le contre-pouvoir. Personne n’est au-dessus. On est là pour les joueurs. Le staff technique nous demande simplement de ne pas tricher. Il ne doit pas y avoir d’errements. Au-delà du médecin, je suis à la fois psychologue et confident. Je suis aussi auprès des joueurs pour les ouvrir à la vie. »

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13 Commentaires

  1. Boulbi 21 septembre 2017 at 09h- Répondre

    Avant on pouvait compenser avec le fait que l’on gagnait régulièrement des titres mais maintenant c est une autre paire de manche. Surtout que nos concurrent peuvent tricher au niveau de la salary cap.
    On a de moins en moins d’arguments pour attirer des joueurs jiff ou non jiff

    • Sangoku 21 septembre 2017 at 11h- Répondre

      Mais arretez avec le SC serieux
      Le rct a eté triple champion d europe en batissant un effectif inegalable en s asseyant allegrement sur le SC. Et maintenant on joue les pleureuse parce que d autres, plus riche, suivent la meme voie..vous pensez sincerement que le rct au top qui empillai les nom etait dand les clou du SC? (Wiko giteau botha armitage basta williams rousseaw habana masoe haymans sheridan…et j en oubli) franchement y en a qui doute de rien. Et ne me dite pas « oui mais mourad l a expliqué, nous on avez le droit c etait legal blablabla… c est exactzment pareil c est juste quz MB n a pas les moyen et ne peux plus suivre cette optimisation pousée a l extreme. Mais dans les 2 cas ca reste de la « magouille au SC » legal ou pas

      • Billkm 21 septembre 2017 at 11h- Répondre

        Tu racontes bien n’importe quoi, MB a utilisé les failles du SC en mettant en place un système avec des grosses primes au RCT, le RCT gagnait alors la LNR a décidé de comptabiliser les primes, c’est le premier point. De l’autre côté certains présidents contournent le SC, puisque certains joueurs ont différents contrats, joueur + ambassadeur ou joueur + pilote essayeur…c’est très limite. Après tant que la LNR ne dit rien, ils le contournent et je pense qu’ils ont raison, mais le problème c’est quand ces présidents viennent taper sur le RCT ou autre club en disant que ça triche alors qu’ils font pire.

        • Xav 21 septembre 2017 at 13h- Répondre

          Quoi, on a pas le droit d’être joueur pro de rugby et pilote sans même toucher une voiture de la saison par risque de se blesser et quand même être payer pour ça?!! :-O ahahahah 😉

          • Billkm 21 septembre 2017 at 17h

            J’ai adoré ta réponse 😉

  2. Jero 21 septembre 2017 at 10h- Répondre

    C’est sur que chez nous les bénéfices ne restent pas dans les fonds propres du club (sa véritable richesse et solidité ), …on reste fragile et dependants…

  3. Jero 21 septembre 2017 at 10h- Répondre

    Pour compléter mon message précédent, c’est là ou on voit la différence entre un investisseur et un president salarié.

    Un investisseur souhaite un retour sur investissement et ne se soucis guère des installations et fonds propres qui resterons la propriété du club.

    Là les bénéfices partent dans les holdings.

    C’est un constat, evitons l’affect et les jugements.

  4. Jean-Pierre 21 septembre 2017 at 10h- Répondre

    Je ne crois pas que Berg soit la cible. Il faut sans doute envisager ces aménagements dans le nouveau centre d’entraînement prévu à la Crau. Donc un transfert de responsabilité de Toulon vers TPM.
    Mais effectivement ces évolutions semblent indispensables si on veut lutter à armes égales avec les clubs les mieux lotis. C’est vrai au quotidien et aussi quand il s’agit de recruter.

  5. MaaS83 21 septembre 2017 at 11h- Répondre

    Et le grand projet de Boudjellal à La Crau il en est où? Il ne voulait pas créer un grand centre d’entraînement?

  6. Bule 21 septembre 2017 at 11h- Répondre

    Ancienne methodo de Mourad.

    Pas d’argent sur les à côté. Maxi budget pour les salaires de joeurs. Joueurs « jetables » (un est blessé => joker medical)

    Ca a fait ses preuves, mais avec le salary cap ce model est mort. Il faut au contraire optimiser à mort ce que tu as et limiter les blessures…

  7. jj83 21 septembre 2017 at 14h- Répondre

    Il faut un peu réfléchir à ce qu’on dit , quand Boudjellal donnait des grosses primes , elles ne comptaient pas pour le salary cap mais sortaient du budget et des liquidités du RCT et déclarées comme telles . Quand c’est une entreprise ou un généreux mécène pour divers services rendus c’est assimilable au contrat entre Laporte et Altrad et en dehors du budget du club , est ce que vous pensez vraiment que c’est pareil

    • Billkm 21 septembre 2017 at 17h- Répondre

      Enfin quelqu’un qui a compris la différence qui existe entre les deux façons de faire. Merci à toi.

  8. Jero 21 septembre 2017 at 14h- Répondre

    Plutôt que de changer 15 fois d’entraîneur ou de prendre du bling bling marketing comme le jap par exemple qui te coûte un bras pour faire de la recette maillot et peut être envoyée vers la holding, tu laisse ce pognon dans les fonds propres ou dans les installations comme Toulouse ou Clermont qui ont un président salarié.