Jean-Baptiste Elissalde analyse l’apport de Fabien Galthié au Rugby Club Toulonnais
Jean-Baptiste Elissalde analyse l’apport de Fabien Galthié au Rugby Club Toulonnais
Le dimanche 3 septembre 2017 à 12:34 par David Demri
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Le consultant rugby du quotidien L’équipe, Jean-Baptsite Elissalde s’est confié dans les colonnes du journal sportif afin d’évoquer le renouveau du Rugby Club Toulonnais avec l’arrivée du technicien Fabien Galthié.
Ainsi, l’ex-entraîneur des arrières du Stade-Toulousain a évoqué la défense particulière mise en place par le staff Toulonnais. Extrait:
« On retrouve un autre truc de Fabien Galthié dans le Toulon 2017-2018: la défense haute de la ligne de trois-quarts. Contre Pau, c’était surtout vrai du côté de Chris Ashton, qui a d’ailleurs marqué son premier essai sur une interception en bout de ligne. Il le faisait déjà aux Saracens. On retrouve cette même volonté de mettre la pression en défense sur les touches adverses, quand le ballon est dévié par les avants pour alerter les trois-quarts. Contrairement à certaines équipes qui choisissent de placer le talonneur en premier défenseur, le RCT utilise son demi de mêlée, qui monte en rush, pour perturber la transmission entre le 9 et le 10 ou gêner l’ouvreur. La semaine dernière, Escande a failli réussir une interception. C’est à double tranchant, cependant, car lorsqu’un joueur sort de la ligne, il laisse des espaces: on a vu ce cas en deuxième mi-temps, quand le Palois Daubagna s’est engouffré à l’intérieur de Tillous-Borde, entré en jeu. »
Par ailleurs, Jean-Baptiste Elissalde apprécie le paquet d’avants plus mobile du RCT. Extrait:
« Ce qui change aussi, entre le Toulon d’avant et celui d’aujourd’hui, c’est un paquet d’avants plus mobile, et notamment la troisième ligne, avec un Facundo Isa épatant, capable de longues courses de replacement même en fin de match. Isa et ses partenaires de la troisième ligne ont un rôle particulier dans l’animation offensive du RCT. Quand une action se lance, Toulon privilégie le jeu dans le même sens. Mais les flankers sont les seuls à accompagner ce mouvement jusque dans le couloir des quinze mètres, où ils se portent au soutien des trois-quarts replacés pour attaquer dans cette zone. Le cinq de devant, lui, reste au centre du terrain, et ne va quasiment jamais dans les zones situées entre la touche et les quinze mètres. Avantage pour ces joueurs : ils économisent leurs courses, ne se fatiguent pas dans de longs replacements. »
Retrouvez la suite de l’analyse de Jean-Baptiste Elissalde sur L’équipe.fr
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1 Commentaire
Belle analyse JB! C’est intéressant.