Interrogé au Stade Marcel Michelin juste avant le coup d’envoi du match contre Clermont, l’entraîneur des avants Toulonnais, Jacques Delmas est revenu sur la sanction alourdie de Bernard Laporte suite à son appel.

Ainsi, Jacques Delmas confirme qu’il existe un sentiment d’injustice au sein du club. Il ne pensait pas que la sanction serait amplifiée mais simplement maintenue. Extrait:

« Je crois que c’est Guy Béart qui disait: « le premier qui dit la vérité doit être condamné ». Bon bah voilà… On pensait que sans donner raison à Bernard, l’appel aurait confirmé la sanction mais on ne pensait pas qu’elle serait amplifiée. En ce qui nous concerne, on va continuer à faire notre travail, mais je crois que surtout ça va nous fédérer encore plus derrière Bernard parce qu’il y a un sentiment d’injustice. Mais c’est comme ça, on ne va rien dire, en particulier Pierre et moi. On va juste continuer à travailler. »

Par ailleurs, l’entraîneur des avants Varois évoque les difficultés de l’arbitrage français. Selon lui, ce n’est pas pour rien si la première ligne du XV de France s’est faite sanctionner à de nombreuses reprises lors du Tournoi des Six-Nations. Extrait:

« On ne va pas devenir parano mais c’est vrai que Bernard a soulevé un vrai problème, ce que d’autres le disent derrière Laporte ou un autre. Il faut prendre conscience qu’il y a des difficultés dans l’arbitrage. Il faut que l’on travaille ensemble, on doit le faire évoluer et on le voit encore au niveau international où on a l’air surpris de voir nos premières lignes pénalisées. Ce n’est pas le fruit du hasard, ce sont des choses qui végètent depuis un certain temps et maintenant ça apparaît comme ça et on a tous l’air surpris. Il a dit des choses qui font mal mais c’est souvent la vérité qui fait mal. »

Concernant un éventuel nouveau recours, Jacques Delmas n’est au courant de rien. Il explique simplement que cette nouvelle sanction décuple encore une fois les forces du RCT. Extrait:

« On n’a pas eu le président, mais nous on s’occupe du sportif, on en a assez comme ça. On travaille toute l’année pour vivre des rencontres comme aujourd’hui, donc pour nous c’est une chance. Bernard est avec nous quoi qu’il en soit et ça ne change rien pour nous car c’est un travail d’équipe et ça va encore décupler nos forces. »