Interrogé en conférence de presse sur les nombreux blessés du groupe France avec encore deux nouveaux forfaits (Thomas Ramos et Peato Mauvaka), le sélectionneur Français Jacques Brunel a fait un point sur l’état de ses troupes.

Il explique que les deux Toulousains ne pouvaient pas jouer avant une dizaine de jours, raison pour laquelle il a décidé de les faire rentrer en France. Extrait:

«Je n’avais pas donné les remplaçants car j’avais des inquiétudes quant à certaines blessures. Malheureusement, il s’avère que l’indisponibilité de certains va dépasser les dix jours donc pour les deux matches qui arrivent. Or on ne peut pas se projeter au-delà. On a besoin d’avoir notre effectif au complet au plus vite. C’est la raison pour laquelle on a dû malheureusement encore se séparer de deux joueurs (Ramos, Mauvaka) et dû en appeler deux autres (Rattez, Tolofua). C’est un vrai handicap pour nous, pour ces deux matches rapprochés. On espère qu’il ne se passera rien dimanche contre les Tonga. Et on tâche de faire venir les deux joueurs appelés au plus vite. Il faut trouver très rapidement des moyens de transport sachant qu’il y a des transferts, des correspondances….»

Lorsque le journaliste lui demande si la préparation physique de Thibault Giroud un peu trop appuyée n’est pas la raison de ces nombreuses blessures, Jacques Brunel répond par la négative. Extrait:

«Pas du tout. Les blessures dont on parle, pour Mauvaka et Ramos, sont accidentelles. Franchement non, ce n’est pas lié à la préparation. Malheureusement, les blessures peuvent survenir à tout moment, quelle que soit dureté des exercices. Ce n’est pas lié à ça. Ça paraîtrait bénin en club, ça passerait facilement. Dans 2-3 semaines, ce sera passé. Mais on ne peut pas le laisser passer en équipe nationale. On n’a pas ce temps devant nous. On a besoin d’avoir notre effectif au complet. Surtout au poste de talonneur où l’on a besoin trois spécialistes.»