Le capitaine du Biarritz Olympique, Imanol Harinordoquy a évoqué le déplacement de son équipe à Toulon, ce week-end, comptant pour la 18ème journée du Top 14.

Ainsi, le troisième ligne du BO est conscient que ce sera compliqué à Mayol surtout après les trois défaites consécutives du RCT en Top 14. Néanmoins, il espère que son équipe arrivera à lutter pour éviter que l’addition ne soit trop salée. Extrait:

« Quand on va à Toulon, c’est un contexte difficile. Qui plus est aujourd’hui après leur mauvaises prestations. Que ce soit à la maison contre Grenoble, où ils perdent sur une interception à la fin. Et surtout, cette défaite à Brive où ils n’ont pratiquement pas existé. Ils ont du passer une semaine très compliquée, très engagée, voir même virulente au niveau du discours. On connaît la qualité de Toulon et ils auront à coeur de montrer autre chose. En général, quand tu vas à Mayol, l’addition est salée. L’intérêt est de faire en sorte que l’addition ne soit pas trop chargée et de retrouver l’état d’esprit que l’on avait avant la trêve. »

Par ailleurs, Imanol Harinordoquy ne cache pas que l’effectif a bien eu du mal à s’entraîner en raison des nombreuses absences. Extrait:

« Le début de la semaine a été poussif. Il nous manque du monde pour s’entraîner. On doit attendre que les espoirs sortent de cours pour s’entraîner au rugby. Ils nous rendent bien service et heureusement qu’on les a. On part avec un effectif réduit. On va juste être le nombre en deuxième et troisième ligne. C’est ric-rac, surtout quand on connaît la puissance et le banc de Toulon. »

Aussi, le capitaine du BO ne pense pas que les Toulonnais douteront suite à leur dernière défaite à Mayol. Extrait:

« Honnêtement, je n’y crois pas trop au doute toulonnais. L’intérêt sera peut-être de les faire douter le plus longtemps possible. Pour le résultat final, ce sera compliqué. Qu’on existe le plus longtemps possible dans ce match, après, on verra. On n’a rien à perdre. »

Enfin, Imanol Harinordoquy se rappelle du match contre Toulon à Mayol, la saison dernière. Extrait:

« On était partie avec une équipe remaniée. On avait tenu le ballon, ce qui nous fait défaut aujourd’hui. L’an dernier, je me souviens d’un match où justement on ne les avait pas regardés. On a eu quelques ballons à exploiter. On les a joués à fond. De belle manière d’ailleurs. On avait marqué deux ou trois essais si je me souviens bien. Même si sur la fin on avait un peu lâché, rugbystiquement on avait existé et les joueurs avaient pris du plaisir. Samedi, on ne doit pas partir en victime et exploiter les ballon que l’on aura. »

Propos recueillis par Sud-Ouest.