Ibrahim Diallo sans langue de bois : « Il fallait qu’on retrouve notre âme énervée, notre âme « chiens de la casse » »

Ibrahim Diallo sans langue de bois : « Il fallait qu’on retrouve notre âme énervée, notre âme « chiens de la casse » »

Le jeudi 30 mars 2023 à 12:03 par David Demri

1 Commentaire

Publicité

Le Racing 92 s’est imposé sur la pelouse du Stade-Français Paris, le week-end dernier à l’occasion de la 21ème journée du Top 14.

Interrogé via Rugbyrama, le troisième ligne Francilien Ibrahim Diallo affirme que le Racing 92 voulait laver l’affront du match aller. Extrait:

« Déjà, on avait besoin de points pour espérer accrocher la qualif. Et puis, nous avions encore en tête la déculotée du match aller (10-48), à Nanterre. Quel superbe soir de Noël on avait passé… Bref, on voulait laver l’affront pour les supporters, le président, le staff et nous y sommes parvenus.

Il fallait qu’on retrouve notre âme énervée, notre âme « chiens de la casse ». On avait perdu tout ça, ces dernières semaines. Pour préparer ce derby, on a donc tout donné à l’entraînement, mangé de la défense à longueur de séances. Ca a payé. »

Dans la foulée, il est revenu sur le chambrage du Stade-Français. Extrait:

« Avant le match, on avait vu passer quelques tweets (le Stade français avait ironiquement comparé le Racing à un karting, N.DL.R.)… Les coachs se sont servis de ça pour nous piquer un peu plus même si nous étions déjà remontés comme des coucous…

On avait lancé un défi à Toto (Laurent Travers) : si on gagnait à Jean Bouin, il devait arriver en conférence de presse avec ce casque de karting. Il l’a fait avec grand plaisir et ça nous a fait rigoler, oui… »

Pour conclure, Ibrahim Diallo a évoqué le huitième de finale de Challenge Cup à venir contre les Lions. Extrait:

« Il y a un titre au bout. Nous jouerons le championnat et le Challenge Cup à fond. Il faut gagner quelque chose, cette saison. C’est la plus méconnue des franchises sud-africaines mais c’est une équipe qui tape fort, qui est très dense et qui nous mettra forcément à rude épreuve. Les Lions ont l’habitude d’évoluer en altitude (Johannesbourg se trouve à 1753 mètres d’altitude, N.DL.R.) et tenteront de nous asphyxier en jouant de partout… »

Publicité

1 Commentaire