Samedi dernier, le Racing 92 s’est incliné sur la pelouse de l’USAP à l’occasion de la 21ème journée du Top 14.

Interrogé via Midi Olympique, le Francilien Ibrahim Diallo estime que son équipe est retombée dans de mauvais travers.

A lire ci-dessous :

Depuis que Patrice Collazo est arrivé, on a essayé de beaucoup travailler sur nos attitudes et à Aimé-Giral, nous sommes pourtant retombés dans nos travers : en levant les bras sans arrêt, en râlant derrière l’arbitre, on a donné une mauvaise énergie à notre rencontre et on s’est saboté tout seuls… Avec une victoire là-bas, on aurait pourtant pu rêver plus grand. Ce ne sera visiblement pas le cas…

Il se confie ensuite sur le derby à venir contre le Stade-Français Paris. Extrait:

Après leur déconvenue à domicile contre Toulouse (21-27), les Parisiens vont venir à Nanterre pour nous faire chier… Depuis deux ou trois saisons, ils gagnent d’ailleurs très souvent à Paris-La Défense-Arena et il nous faut donc à tout prix endiguer cette dynamique. Ça va être un gros match, un derby sous peur mais c’est ce qu’on aime aussi, dans notre vie de sportif : l’enjeu, la pression, tout ça quoi… Dimanche, on va voir un match d’hommes et on saura alors qui est le meilleur.

Il concède que cette situation avec les deux clubs Parisiens en grande difficulté est quelque chose de nouveau. Extrait:

D’habitude, nous sommes mieux classés et eux aussi. Il faut être franc : peu de joueurs ont déjà vécu ce genre de situation au Racing et quelque part, ça nous apprend aussi plein de choses sur nous-mêmes.

Lorsque le journaliste lui demande s’il a déjà envisagé une relégation sportive du Racing 92, Ibrahim Diallo explique préférer ne pas y penser. Cela lui ferait beaucoup trop de mal. Extrait:

Honnêtement, j’y ai beaucoup songé et j’essaie de ne plus y penser parce que ça me colle des idées négatives dans la tête. On a encore notre destin entre les mains et on doit gérer. C’est à nous de faire le boulot et je sais que nous avons de bonnes bases, même si nous avons un peu dévié à Perpignan samedi dernier.

Le Racing, c’est ma maison. Je ne peux imaginer qu’elle soit rétrogradée dans quelques semaines et je donnerai tout pour que ça n’arrive pas. La descente, ce serait un cataclysme.