Hassane Kolingar est passé tout proche d’un drame. Explications !
Hassane Kolingar est passé tout proche d’un drame. Explications !
Le jeudi 2 janvier 2025 à 9:49 par David Demri
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Le pilier du Racing 92 qui a fait son retour face à Lyon le week-end dernier était resté absent des terrains pendant six mois.
Il explique enfin pour Midi Olympique pourquoi et revient en détails sur la terrible expérience qu’il a vécue.
Il explique que tout a commencé lors du mariage d’Ibrahim Diallo et s’exprime sur le « snus ». Extrait :
C’était le 20 juillet et on avait rendez-vous dans un domaine situé près d’Auxerre, pour célébrer le mariage d’Ibrahim Diallo . Je me souviens qu’il faisait très chaud, ce jour-là. Le matin de la cérémonie, je n’avais quasiment rien mangé : j’étais pressé, il fallait que je me prépare et que je fonce au mariage. […] Arrivé là-bas, je me colle un « Snus » contre la gencive et je m’assois en attendant les mariés.Ce n’est rien d’illégal, hein… Il n’y a pas de tabac dedans mais c’est une vraie merde, je pense. À l’époque, je trouvais juste que ça me relaxait, voilà tout. Beaucoup de sportifs en consomment. Beaucoup de jeunes, aussi. Bref…
C’est dans la soirée que tout bascule, il explique faire un arrêt cardiaque et remercie ses coéquipiers pour leur réactivité. Extrait :
Mon coeur bat très fort. Je transpire énormément. Je vois des étoiles. Je pense que je fais juste une crise d’hypoglycémie et, pour ne pas gâcher la cérémonie, je me mets à l’écart. Mes tympans cognent, j’ai l’impression qu’on me colle des aiguilles dans la tête. […] J’ai mal, vraiment mal et mes yeux se révulsent. Je suis en train de faire un arrêt cardiaque. Autour de moi, les mecs réagissent assez vite et appellent les pompiers. Yoan Tanga me colle des tartes pour éviter que je m’endorme. Henry Chavancy me donne des boissons hydratantes. Leurs premiers gestes me sauvent.
Il raconte ensuite l’arrivée des pompiers et son transport à l’hôpital. Extrait :
Les pompiers arrivent au bout d’une heure. Eux pensaient que c’était juste une histoire d’ivresse sur la voie publique. Ils ont alors essayé de me mettre sur un brancard. Ils n’y sont pas parvenus alors Georges-Henri Colombe et Yoan Tanga s’en sont chargés. Une fois là-dessus, on m’a pris le pouls : il montait à plus de 240 pulsations / minute… C’était une crise de tachycardie, en somme. Et vu que le pouls ne descendait pas, les pompiers m’ont plongé dans le coma.Pour me réveiller, ils me choquent alors quatre fois. Et lorsque je reprends mes esprits dans leur camion, je ne me souviens de rien. On m’a immédiatement transporté à l’hôpital d’Auxerre puis, très vite, transféré dans le service cardiologie de Marie-Lannelongue, une clinique du Plessis Robinson.
Hassane Kolingar révèle ensuite bien connaître la clinique du Plessis Robinson. Extrait
Bébé, j’avais eu une malformation cardiaque et j’avais dû être opéré. On m’avait alors hospitalisé dans ce même établissement, au même étage et dans une chambre située non loin de celle où je me trouve précisément ce jour de l’été 2024, soit vingt-six ans plus tard…
Pour les cardiologues du Plessis-Robinson c’est une accumulation de choses qui a conduit à cet événement. Extrait :
Que la chaleur, l’absorption des « snus » et la fatigue avaient dilaté ma vieille cicatrice et que tout était alors parti en couille. […] Je suis resté alité dix jours là-bas et ils n’ont rien trouvé de particulier.
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