Hanse-Peter Wild sans filtre devant les problèmes d’alcoolisme d’un joueur du Stade-Français
Hanse-Peter Wild sans filtre devant les problèmes d’alcoolisme d’un joueur du Stade-Français
Le mardi 12 avril 2022 à 9:04 par David Demri
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Le propriétaire du Stade-Français Paris, Hans-Peter Wild s’est longuement confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer la méforme sportive de son équipe.
Ce-dernier est notamment revenu sur l’indiscipline récurrente de l’un de ses joueurs, à savoir le talonneur Australien Tolu Latu.
Le joueur Parisien a encore écopé d’un carton rouge le week-end dernier en déstabilisant dans les airs un joueur du Racing 92. Il s’agit de son deuxième carton rouge de la saison, lui qui comptabilise déjà six cartons jaunes.
Et Hans-Peter Wild n’a pas fait de langue de bois pour évoquer les problèmes rencontrés par son joueur, des problèmes extrasportifs autour de l’alcool notamment. Extrait:
« On parle de discipline et Latu est encore exclu face au Racing. Latu est un problème. Latu a surtout un problème extrasportif avec l’alcool. Il faut le reconnaître, sinon vous ne réglerez jamais le problème. »
Il l’affirme haut et fort : Tolu Latu n’est en aucun cas un bon exemple pour les jeunes et doit se reprendre en main. Il laisse clairement entendre que le Stade-Français pourrait s’en séparer dès la fin de la saison. Extrait:
« Avec deux cartons rouges et six cartons jaunes depuis le début de saison, Latu passe plus de temps en dehors du terrain. De plus, vis-à-vis des jeunes, ce n’est pas le bon exemple. Il doit se soigner, réorganiser sa vie, on peut l’aider, mais comme avec toute addiction, Latu est comme un éléphant dans votre salon. Pour résoudre le problème, il faut sortir l’éléphant et non sortir les objets qui cassent. »
Hans-Peter Wild l’affirme : une décision sera prochainement prise par le club concernant ce joueur. Extrait:
« On doit donc prendre une décision concernant Latu. Thomas Lombard et Gonzalo Quesada passent beaucoup de temps avec lui. Mais parler ne suffit pas. Le problème est plus profond. Nous travaillons beaucoup pour nous améliorer. Mais on doit être encore plus stricts dans ce que l’on fait. »
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34 Commentaires
Le secret medical ca existe sinon ?
ah oui pas cool de jeter en pâture un de ses joueurs…
Oula dire ouvertement dans le journal qu’un joueur est alcoolique c’est pas top …
Ça se règle en interne !
Oui c’est vraiment très très moyen.
Ils ont un problème avec ce joueur, ils le règlent en interne. Si c’est un problème d’addiction ils l’aident et l’orientent vers des professionnel du soin mais en aucun cas ils épandent ça sur l’espace public.
La loi française ne permet pas de licencier un salarié malade… mais elle n’autorise pas non plus le harcèlement moral destiné à le faire partir de sa propre volonté…
Si le joueur porte plainte il gagnera, et en tant qu’ancien alcoolique j’espère bien qu’il va le faire.
Si il a vraiment un problème d’alcoolisme, ce n’est pas en le menaçant et le virant que tu vas régler le problème et l’aider..
Balancer le problème dans la presse comme ça et faire l’intéressant en mode : « moi je le vire si ça continue », c’est plus que limite déontologiquement.
Il avait déjà pris 5 cartons, on peut imaginer qu’en interne ça fait un moment qu’ils ont réagit, le 6ème carton c’est la goutte (d’eau de vie) qui fait déborder le vase. Si un joueur d’une de nos équipes faisait la même chose, l’un comme l’autre on serait en train de réclamer sa tête
On en a eu quelques uns. Comme partout. Même des affaires parfois… très limites… Jamais le club n’a dégueulé sur la santé du joueur publiquement.
Souvent ces histoires sortent par les commérages des témoins sur un évènement en particulier plutôt que sur la vie privée d’un joueur. Par exemple : Gavin Henson.
Mais ça se règle en interne. M. Wild n’a pas la même éducation au respect de la vie privée qu’en France.
Ah bon ? On reparle de castrogiovanni et ces soirées rosees à St trop… C est vrai que Mourad n en a jamais parlé
Quelle blague ! Castrogiovanni postait des photos de ses exploits quand il était bourré à Las Vegas ou Saint-Tropez tout seul ! Il n’avait pas besoin de Boudjellal pour étaler sa connerie !
Balancer ça comme ça à la presse. Quelle honte sérieux!
Ils vont se servir de ça pour le licencier alors que le lien entre cartons et addiction me semble au mieux ténu.
Entre BL et ses « brebis galeuses »
Jean-Michel Guillon qui remet en cause le niveau sportif et le comportement de deux joueurs appelés dans les 42 par Fabien Galthié.
Hans Peter Wild qui parle de l’alcoolisme d’un de ses joueurs.
Cela commence à faire beaucoup pour cette seule saison.
Provale, Tech XV et la LNR devraient réagir d’une manière ou d’une autre.
Je pense que c’est aussi aux joueurs de se prendre en main. Quanb on est rugbyman PROFESSIONNEL ça implique aussi des devoirs au-delà de tous les avantages que cela comporte. Un sportif de haut-niveau qui picole c’est un non-sens. L’hygiène de vie fait partie de leur métier. Il n’y a pas à tortiller du Q.
Blanco et ses 3 paquets de Gitanes quotidien, et des dizaines d’autres dans l’histoire du sport qui étaient torchés dès l’aube et alignaient les victoires l’après-midi rigolent bien en lisant ton conte de fées.
C’était du temps de l’amateurisme. Depuis on est passé au rugby pro… il va falloir le comprendre et arrêter de vivre avec des souvenirs.
yoda tu es a coté de tes pompes aujourd’hui que t’arrive t-il ?
Malheureusement non, et c’est probablement pire depuis le professionnalisme. Les excès de produits « dopants » ou « améliorants » favorisent les addictions.
Regarde les exploits des joueurs anglais où pire, australiens, en clubs ou en sélection : imagine la pire binje que tu aie jamais vue, pour eux, c’est même pas un apéritif..! Il y a même eu des cas d’agression sexuelle collective sur des hôtesses en plein vol sous l’empire de produits. Regarde les arrestations parisiennes d’Ali Williams et James O’Connor… Regarde le destin de Marc Cecillon ; comment sont morts Jerry Collins, Van Der Westhuisen, regarde où en sont Carl Hayman et beaucoup d’autres.
Les pros ont une vie tellement protégée et prennent tellement de trucs qu’ils tombent très facilement dans la dépendance.
A RCTYODA : il y a certes un certain professionnalisme à garder en tant que joueur mais ils restent aussi humain et parfois la dépendance à l’alcool peut masquer ou provenir d’un mal psychologique profond.
L’origine du mal c’est que tu acceptes de signer un CONTRAT JUTEUX dans un pays aux antipodes du tien et que tu n’es pas capable de l’assumer avec tout ce que cela comporte : la barrière de la langue, nouveau pays donc nouvelle façon de vivre, éloignement de la famille… etc. C’est typiquement l’histoire du beurre et de l’argent du beurre.
RCT-Yoda
C’était une remarque générale sur trois sorties différentes de trois présidents de trois clubs différents. 3 sur 14, cela fait beaucoup.
Les joueurs sont professionnels. Oui.
Les clubs en question aussi, chacun doté d’un CSE, où devraient se gérer ces questions, si elles ne peuvent l’être en tête à tête.
Ce genre de sorties publiques ne plaisent pas à certains et tant mieux.
Mais l’important, ce qui compte c’est l’image du rugby.
Ce genre de sorties participe t-il au « rayonnement du rugby et à la promotion des valeurs éthiques et déontologiques du rugby »?
Il dérape en dehors du terrain parce qu’on nous raconte qu’il aurait un penchant pour la dive bouteille, qu’il tape grave dans la gourde quoi!
Dont acte , mais il est nécessaire et indispensable que pour disputer un match de rugby de haute intensité , le suivi médical, les kinés, les diététiciens, les capteurs de performances…bref tous les moyens humains, techniques, scientifiques soient au vert.
Il y aurait donc dans l’encadrement du club une armée d’incompétents, d’hypocrites qui laisseraient un joueur disputer une rencontre de coupe d’europe en sachant que le garçon est un alcoolique notoire…?
C’est pas comme çà qu’il va l’aider à s’en sortir . Mais le but de Mr Wild est de pouvoir le virer sans payer d’indemnités . En effet , parmi les présidents actuels , certains sont peu dans l’affect et la compréhension. Pas mal de joueurs aussi .
Les vierges effarouchées ce n’est pas la première fois que l’on parle d’un joueur alcoolique
Non mais en parler publiquement ce n’est pas top surtout que l’alcoolisme est maintenant reconnu comme un maladie donc relève du secret médical …
Seule la personne concerné devrait en parler s’il le souhaite ! Par une personne externe …
Si vous faites allusion à des joueurs comme kellelher on parlais d hygiène de vie et de comportement extra sportif pas d addiction
Il faut commencer par le début et ne pas le mettre sur le terrain, sinon c’est de la part de l’encadrement nier l’addiction du bonhomme.
Tous les monde au SF a tord, le Président de communiquer dans la presse, le staff de le laisser jouer et s’entraîner. Le joueur lui est un malade.
Je comprends mieux qu il aime le rouge et le jaune alors 🙂
C’est une honte d’afficher les problèmes que certains joueurs ont dans leur vie privée . Ceci se règle en interne . Avec tout le fric qui circule on peut arriver à soigner un homme d’une addiction . On ne doit pas juger, hors lorsqu’on lit les paroles du président du SF, il étale les problèmes de Latu dans la presse .
C’est anti humain et condamnable !
C’est pas avec « tout le fric qui circule » que tu vas résoudre un problème psychologique lié à l’alcoolisme. Qu’il rentre en Australie retrouver ses proches, ça l’aidera bien plus.
iI a le droit de pas aimer le jus d’orange industriel de son patron aussi !!!!
pour avoir vecu dans les iles , les locaux sont ingerables des qu ils touchent a l alcool , il faut se renseigner avant c est tout !!
Autant un salarié qui critique publiquement est un motif de licenciement , autant je pense qu une sortie comme celle la ds les médias de la part du employeur doit être du ressort des prud’hommes. D autant plus , que l alcoolisme est reconnu comme une maladie .
Lavez son linge sale en famille, c’est la moindre des politesses !!!!
Bonnus, tu sors de suite ! lol