Hans-Peter Wild brise le silence et avoue s’être trompé en recrutant Karim Ghezal et Laurent Labit !
Hans-Peter Wild brise le silence et avoue s’être trompé en recrutant Karim Ghezal et Laurent Labit !
Le lundi 3 mars 2025 à 9:52 par David Demri
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Le Stade-Français Paris connait une saison 2024 / 2025 pour le moins compliqué.
Les Parisiens étaient encore lanterne rouge du Top 14 avant le terme de cette 18ème journée du Top 14.
Grâce à leur victoire remportée à domicile contre le Stade Rochelais, les hommes de Paul Gustard s’éloignent légèrement de la zone rouge mais restent en alerte.
Interrogé via L’équipe, le propriétaire du club de la Capitale, Hans-Peter Wild a brisé le silence.
Dans un premier temps, il a exprimé son soulagement suite à cette victoire remportée contre La Rochelle. Extrait:
Je me sens bien. Quand on gagne, je me sens bien. Après plusieurs changements à la tête de l’équipe depuis que j’ai acheté le club en 2017, c’était l’une des premières fois que nous nous retrouvions à la dernière place du Top 14, avant ce match. J’ai tenté d’analyser les raisons de ces échecs. Nous avions pourtant recruté deux très bons entraîneurs de l’équipe de France (Karim Ghezal et Laurent Labit). Mais ça n’a pas fonctionné.
Une fois de plus nous devons reconstruire l’équipe. Mais comme nous avons pu le constater aujourd’hui, nous avons un bon état d’esprit. L’équipe a bien joué face à La Rochelle, nous avons plusieurs joueurs issus de notre formation qui étaient sur le terrain. Malheureusement, comme souvent, nous fixons des objectifs, mais nous n’arrivons pas à être consistants sur le long terme. Mais quand je vois l’ambiance dans le stade, qui était presque plein, je me dis que nous sommes sur le bon chemin. Je le répète, il était très important de gagner ce match pour sortir de cette dernière place.
Il avoue avoir eu très peur en fin de match. Extrait:
Totalement. Nous avons eu un peu de chance. Je n’oublie pas que deux essais ont été refusés aux Rochelais car nos défenseurs ont réussi à passer leurs bras sous le ballon (69e et 70e). Dans le cas contraire, nous aurions perdu.
Il essaye d’expliquer pourquoi Paris rencontre de grosses difficultés cette saison, après avoir été demi-finaliste la saison dernière. Extrait:
L’an dernier, nous avons aussi eu un peu de chance. Nous avions bien débuté la saison avec trois victoires sous la direction de Paul (Gustard). Puis après la Coupe du monde, Laurent (Labit) et Karim (Ghezal) ont pris en main l’équipe. Mais certains joueurs parlaient à Paul, d’autres à Karim ou Laurent et d’autres encore directement à Thomas (Lombard, le directeur général), ce qui a amené beaucoup de confusion. Puis à l’intersaison, nous avons perdu quelques très bons joueurs : Rory Kockott, Mickaël Ivaldi, Joris Segonds et Giovanni Habel-Küffner à Bayonne. D’ailleurs, pour ce dernier, je ne souhaitais pas son départ. Dans le même temps, le recrutement n’a pas été bon et nous avons payé très cher certains joueurs…
Dans la foulée, il explique la décision du Stade-Français de se séparer de Laurent Labit avec effet immédiat. Extrait:
C’est fini entre Laurent Labit et le Stade Français. Dans l’intérêt du club, il a décidé de prendre du recul et nous avons trouvé un accord à l’amiable avec lui. Il a fait ce choix pour le bien de l’équipe et je le respecte pour ça. C’est important de le souligner. Il y avait trop de frictions au sein du staff. Depuis huit ans que je suis à la tête du club, je dois gérer des frictions… C’est une décision collégiale. Et c’est d’abord une proposition venant de Laurent.
Il ne le cache pas : recruter Karim Ghezal et Laurent Labit a été une erreur pour le club. Extrait:
Oui, c’était une erreur. Parce que ça n’a pas fonctionné. À ce moment, j’aurais dû nommer Paul Gustard directement.
Concernant le renforcement du staff pour la saison prochaine, des décisions seront prises sous peu. Extrait:
C’est un peu tôt. Je suis rentré des États-Unis lundi. Nous n’avons pas encore eu le temps d’échanger là-dessus. Nous avons déjà une saison à terminer et surtout à sauver le club de la relégation. C’est la priorité. Mais quand je vois notre match face à La Rochelle, je ne suis pas inquiet. Par contre, je m’étais trompé en pensant que le club pourrait gagner rapidement un titre…
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Ils avaient quessada out le monde l’adorait
Lui lorenzetti altrað brillant homme d affaire mais nul en gestion de club