Le troisième ligne de Bayonne, Giovanni Habel-Kuffner s’est confié via Midi Olympique.

Ce-dernier est revenu sur son début de saison avec l’Aviron Bayonnais.

Il essaye de juger ses prestations. Extrait:

Je n’ai joué que vingt minutes sur le premier match et je suis sorti sur une commotion. J’ai loupé la rencontre à Pau, que j’avais visée depuis que le calendrier était sorti. J’étais dégoûté ! Heureusement, je n’ai pas eu trop de mal à revenir et à présent, j’essaye de mettre l’équipe dans l’avancée lorsque je porte le ballon. Je veux amener de l’expérience à cette équipe, car je trouve que nous avons vraiment un bon groupe de joueurs, capables de faire quelque chose. Il faut juste que l’on retrouve le momentum.

Il explique ensuite pourquoi à Bayonne il alterne entre le poste de 6 et de 8. Extrait:

Lorsque j’ai signé, je pensais que j’allais plutôt partager le poste de huit avec Cassiem. Lors de la troisième journée, le staff m’a demandé si je pouvais glisser en six. J’ai répondu oui. Nous avons cette composition avec Cassiem en huit et moi en six. Ça a bien marché. Tant que je suis sur le terrain, je suis content. À Pau, déjà, nous tournions souvent entre Beka Gorgadze et Luke Whitelock sur les postes de six et huit. Ce n’est pas un grand changement pour moi.

Uzair est un très bon joueur, qui porte le ballon. C’est une machine, un guerrier. Il partage son expérience avec moi. Ensemble, on essaye de gagner la ligne d’avantage pour l’équipe.

Il avoue être chiant sur un terrain de rugby. D’ailleurs, il a apprécié le fait de se faire siffler par les supporters du RCT, samedi dernier à Mayol, en quittant le terrain. Extrait:

Je pense que je suis un peu plus chiant sur le terrain, oui (sourire). J’aime ce côté du rugby. Ça ne me fait pas peur quand, sur un match comme à Toulon, je sors du terrain en me faisant siffler. J’adore ! C’est lié à mon style de jeu et je ne compte pas m’arrêter.

Ce n’est plus comme le rugby à l’époque, mais il y a toujours un peu de chambrage, je trouve que c’est bien. Une fois que le match est terminé, on se serre la main, j’ai plein d’amis dans le monde du rugby. D’ailleurs, ça commence à être de plus en plus dur d’être comme ça, car j’ai joué avec beaucoup de monde dans ma carrière et les gars ont changé de club.

Pour conclure, il évoque son habitude de se teindre les cheveux. Extrait:

C’est une bonne question. J’y réfléchis. Peut-être que je vais repasser sur les cheveux bleus, avec lesquels on a gagné des matchs. Peut-être qu’il y aura un petit éclair rose. Je vais voir ça !