Guy Novès: « Frédéric Michalak est un joueur que j’aime beaucoup »
Guy Novès: « Frédéric Michalak est un joueur que j’aime beaucoup »
Le jeudi 26 mars 2015 à 18:14 par David Demri
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Un peu plus de six mois après s’être blessé pour la énième fois, à l’épaule gauche cette fois, Fréderic Michalak va retrouver les terrains ce week-end. Face à Toulouse. Là où il est né. Là où il a été formé. Là où il a débuté à l’âge de sept ans. Là où il a remporté le championnat de France Cadets (en 1998) puis Espoirs (1999 et 2000). Là où son talent a éclaté à la face du rugby français, un soir de juin 2001, quand à 19 ans il a soulevé son premier bouclier de Brennus après avoir passé quatre pénalités face à Montferrand (34-22). Dans cette équipe, il y avait entre autre Bru, Califano, Pelous, Labit, Jeanjean,Poitrenaud, Marfaing, Bouilhou…Que des noms qui claquent dans l’imaginaire Rouge et Noir. Il y avait aussi, et déjà, Guy Novès sur le banc. Alors que les deux hommes vont se retrouver samedi à Marseille, le manager général toulousain se souvient d’abord qu’il « y a vingt ans, on pouvait encore lancer des jeunes de cet âge ».
Noves: « A 18 ans, il avait déjà ce talent fou »
« Je l’ai mis en place il avait dix-huit ans et il avait déjà ce talent fou », insiste-t-il.« Au-delà du fait qu’il porte aujourd’hui un autre maillot, notre relation intime n’a jamais changé. Que ‘Fred’ puisse rejouer au rugby me réjouit, c’est toujours un plaisir pour moi de le voir sur un terrain, et ce même les fois où il nous a battus avec Toulon » , sourit Novès. Comme la saison dernière quand « Fred », déjà au Vélodrome, inscrivit 27 des 32 points de la victoire du RCT (32-28). Pas assez pour changer quoi que se soit dans l’estime que son ancien manager porte à celui qu’il considère comme « un 10 capable de jouer en 9 » et que Maxime Médard, son ancien coéquipier nous a décrit « comme un génie du rugby ».
« On a déjà tout dit sur lui », sourit à nouveau Novès avant de lâcher : « il fait partie de ces joueurs qui m’ont marqué ». Double champion d’Europe (2003 et 2005) lors de son premier passage (2000-2007), une nouvelle fois titré (2010) lors de son second bail en Rouge et Noir qu’il acheva sur un autre Brennus (2011) mais sans vraiment participer à la fête en raison de blessures à répétition mais aussi de choix sportifs (2008-2011), Michalak, c’est d’abord« une carrière exceptionnelle » pour le manager général toulousain.
Noves : « Humainement, il m’a démontré beaucoup de qualités »
« C’est un grand compétiteur qui a eu comme tous les joueurs des hauts et des bas mais qui, chaque fois, a su se remettre en question pour revenir au plus haut niveau », salue-t-il. Y parviendra-t-il encore cette fois ? « Il s’est souvent battu contre la critique qui aujourd’hui ripe sur son dos sans problème. C’est un joueur d’expérience qui, en plus de ses qualités, a aujourd’hui le vécu pour éviter les différents pièges que les équipes adverses lui proposent », répond Novès. Samedi, entre un Stade toulousain qui ne peut pas se permettre de laisser filer le moindre point et un RCT qui prépare son quart de finale européen face aux Wasps prévu le week-end suivant, l’enjeu sera de taille.
Pour les deux équipes comme pour Michalak qui entamera ce jour-là son contre-la-montre pour convaincre le staff tricolore de l’emmener en Angleterre y disputer sa troisième Coupe du monde. « Qu’il ait cette ambition, cela ne m’étonne pas de lui », avoue Novès, « même si ses performances seront importantes, cela sera d’abord dépendant des choix du staff ». On jurerait que « Moi sélectionneur » comme dirait l’autre, la question ne ferait pas un pli. Sans doute, aussi, parce que : « C’est un joueur que j’aime beaucoup et pour qui j’ai le plus grand respect car humainement il m’a aussi démontré beaucoup de qualité « . La bise sera chaleureuse samedi…
Source: rugbyrama.fr
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