Le sélectionneur du XV de France, Guy Novès s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique au sujet de ses rapports avec le président de la Fédération Française de Rugby: Bernard Laporte.

Ainsi, l’ex-manager du Stade-Toulousain tient à expliquer qu’il s’entend bien avec Bernard Laporte contrairement à ce qui est souvent raconté dans les journaux. Extait:

« On parle beaucoup de nos relations avec Bernard Laporte mais on oublie que je suis parti trois jours avec lui au Japon, il n’y a pas longtemps, également en compagnie de Serge Simon et Claude Atcher. Il faut dire une fois pour toute qu’avec Bernard Laporte, nous avons des rapports normaux. Il est venu ici, nous nous sommes rencontrés avant qu’il parle aux joueurs. Il a tenu compte de ce que je lui ai dit. Son intervention auprès des joueurs était celle d’un président, jamais d’un coach. Et toujours dans le sens de notre travail. Il n’a pas cherché à imposer sa personnalité au détriment de la nôtre. Il a simplement parlé de ce qu’un président attend de son équipe de France. Bernard m’a toujours laissé carte blanche dans mon travail et je n’ai absolument aucun problème avec lui. On dit partout : « ils ne s’entendaient pas ». On jouait l’un contre l’autre, point barre ! J’ai déjà échangé avec Bernard de sujets tout autres que le rugby, nous avons d’autres intérêts en commun. Notre animosité a été entretenue médiatiquement. C’est vendeur de mettre deux lions face à face, surtout quand leurs équipes sont dans le haut du tableau. Mais nos rapports sont aujourd’hui tout ce qu’il y a de plus sain. La semaine où il est venu ici, en Afrique du Sud, il a été à la hauteur de l’événement. Parce qu’il connaît le haut niveau. Il sait ce que c’est que de partir en tournée, d’y prendre des danses et parfois de gagner. Il connaît le haut niveau et les chemins tortueux qui y mènent. Il les a expérimentés. Je le ressens. Dès lors, on s’inscrit dans des échanges et des rapports facilités. Un rapport qui m’a franchement convenu. »

En revanche, le contact est un peu plus difficile avec le bras droit de Bernard Laporte: Serge Simon. Extrait:

« Il a une mission différente de celle de Bernard Laporte. Pour moi, c’est moins simple à gérer parce qu’il rajoute quelques contraintes à ma propre mission. Évidement, quand les résultats sont là, ça passe. Quand il y a moins de résultats, ces contraintes sont plus pesantes. On a essayé ensemble de trouver un chemin qui réponde à ses contraintes, celles de la communication et du partenariat, mais aussi aux miennes qui ont attrait au sportif. Voilà, nos rapports sont normaux, j’espère de confiance. Je pense aussi que pour Serge Simon, ces semaines de tournée ont été prolifiques. C’est quelqu’un de très compétent dans son travail mais l’expérience du très haut niveau, c’est un autre débat. Serge doit être attentif à ce que demandent les compétences du sportif. S’il ne l’est pas, ça posera problème. Pour l’instant, je n’ai pas à me plaindre. Le reste, sa personnalité, ça ne me regarde pas. »