Guirado, Michalak et Bastareaud ne pensent pas à la blessure fatale
Guirado, Michalak et Bastareaud ne pensent pas à la blessure fatale
Le mercredi 5 août 2015 à 16:40 par David Demri
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Après trois semaines de travail physique, les joueurs du XV de France ont entamé la seconde phase de leur préparation avec le retour du ballon. Mais aussi avec des oppositions aux entraînements, dans l’optique des deux matches amicaux face à l’Angleterre avant l’annonce de la liste définitive des 31 pour la Coupe du monde. Alors que le risque de blessure plane sur les Bleus, comment vivent-ils cette situation ?
Les Bleus attendaient ça avec impatience ! Le retour des ballons, des lancements de jeu et donc des oppositions. Dans dix jours exactement, le premier match amical face à l’Angleterre viendra valider ou non le travail accompli. Mais qui dit « rugby », dit contact et risque de blessure. A un peu plus de quinze jours de la liste définitive des 31, qui sera annoncée le 23 août par Philippe Saint-André, chacun appréhende différemment ce paramètre de blessure potentielle. « Quand on rentre sur un terrain de rugby, on ne pense pas trop à ça, souffle l’ailier Yoann Huget. Le match face à l’Angleterre est surtout une opportunité de se mettre en avant et de valider tout le travail effectué. » Même son de cloche pour l’ouvreur Frédéric Michalak.
« Non, on ne pense pas à la blessure, assure le Toulonnais. Il faut rentrer dedans. On a un match dans dix jours, donc il faut bien commencer à plaquer, avoir de bonnes attitudes dans les rucks, qu’on soit près des ballons. Il va falloir qu’on soit prêts à dominer nos adversaires. Si vous entrez sur le terrain en étant à 50%, on risque de se faire mal. Donc au contraire, il faut tout faire à 100%. » Le centre Mathieu Bastareaud, connu pour ses qualités de perforateur et de briseur de défense, va lui aussi dans le même sens. « Il n’y a aucune appréhension. Il ne faut pas en avoir. C’est là que tu te fais mal, que tu te blesses. Le staff nous demande un engagement à 100% dans tout ce qu’on fait, donc je ne réfléchis pas, j’y vais ! Lors du premier entraînement avec contact, je ne me suis pas dit qu’il fallait y aller mollo. Au contraire. »
Parra : « Tu as toujours peur de la blessure »
Les Bleus semblent donc vouloir tout faire à fond. Mais le demi de mêlée Morgan Parra, qui a déjà vécu une Coupe du monde (finaliste en 2011), ne cache pas que la peur de la blessure est toujours dans un coin de la tête. « A quelques semaines d’une Coupe du monde, tu as toujours peur de la blessure. Tu as envie de reprendre, mais la question que tu te poses, c’est de savoir si tu es prêt, si tu as bien encaissé la préparation. On va faire une semi-opposition dans la semaine, une autre en fin de semaine et le match amical va arriver vite. » Son partenaire Wesley Fofana estime lui que la préparation effectuée doit justement prévenir toute mauvaise surprise.
« On est au courant qu’on va prendre des coups, mais arriver en pleine forme, c’est forcément mieux pour notre corps et prévenir toute blessure », indique le Clermontois. « On sait que notre corps a été mis à rude épreuve, conclut le talonneur Guilhem Guirado. Il y a des signes de fatigue, mais c’est normal. Après, on essaye de ne pas penser à la blessure. Mais on sait que ça peut arriver. Et le staff essaye de nous résonner un peu car après trois semaines de physique, on a envie de contact. D’ailleurs, on est obligé d’y passer. Et face aux Anglais, il faudra être un minimum prêt ! Même si le risque de blessure est présent, on n’en tient pas compte. »
Source: rmcsport.fr
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