Le talonneur du XV de France et du Rugby Club Toulonnais, Guilhem Guirado s’est confié via Le Figaro pour évoquer le match à venir contre l’Irlande, programmé ce samedi après-midi à l’occasion de la troisième journée du Tournoi des Six-Nations.

Ce-dernier a affirmé avoir hâte d’être au match et précise que la formation a réalisé une très bonne semaine d’entraînement. Par ailleurs, il explique s’attendre à une énorme bataille dans les rucks, le point fort des Irlandais.

Est-ce le match le plus important de l’année pour les Bleus ?
Guilhem Guirado. Forcément. Le troisième match du Tournoi est toujours en marge des autres. L’an dernier, nous avions trébuché lors de ce troisième match (défaite au pays de Galles 19-10, ndlr) et ça nous avait coûté cher pour la suite. On s’est donc préparés à jouer une finale car ce match va dicter la suite de la compétition (en Italie et contre le pays de Galles, ndlr). On a fait une grosse semaine de travail. On a hâte d’être au match.

Vous avez pu travailler pendant huit jours à Nice. Qu’est-ce que ce stage vous a apporté ?
On a bénéficié d’une préparation optimale. D’abord, après l’Ecosse, trois jours en famille pour bien nous reposer. Et on s’est retrouvés sur le terrain pour nous entraîner dès le vendredi. On a pu constater la différence avec avant, quand on jouait le Top 14 le samedi ou le dimanche. Certains joueurs ne pouvaient pas prendre part à l’entraînement avant le mercredi précédant le match du XV de France… Là, ça apporte un vrai renouveau. Nous sommes plus frais et on peut travailler en se mettant dans des zones rouges, à haute intensité. Le groupe en avait besoin. C’est ce qui nous manquait le plus avant.

L’Irlande rivalise désormais avec les plus grandes nations…
Et je ne suis pas surpris. Ils nous ont fait très mal à la Coupe du monde (défaite 24-9 lors du dernier match de poule, ndlr). On sait que c’est une grosse équipe.

Le retour de Sexton est-il une mauvaise nouvelle ?
Non. En Coupe du monde, il est rapidement sorti blessé et cela n’avait pas empêché l’Irlande de nous faire très mal…

La clé du match, samedi, sera-t-elle la bataille des rucks, où les Irlandais excellent ?
On sait qu’ils affichent une réelle domination dans ce secteur. A nous de bien les plaquer, de leur faire le plus mal possible pour, qu’au moins, ils ne gagnent pas la ligne d’avantage. On verra après si on arrive à gratter quelques ballons, tout en étant conscients que c’est souvent très difficile.