Grégory Patat tente de déstresser ses joueurs à l’approche du match contre le Munster !
Grégory Patat tente de déstresser ses joueurs à l’approche du match contre le Munster !
Le jeudi 7 décembre 2023 à 18:08 par David Demri
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Ce samedi, l’Aviron Bayonnais va débuter la Champions Cup par un très périlleux déplacement du côté du Munster.
Interrogé en conférence de presse, le manager de Bayonne, Grégory Patat a exprimé sa joie de pouvoir défier le Munster en Irlande. Extrait:
«C’est une énorme fierté de participer à cette compétition, quand on pense à tout le travail qui a été mis en place la saison passée et validé par des résultats.
Quand on a vu qu’on avait dans la poule le Munster , club mythique, double champion d’Europe, on espérait tous que notre première soit là-bas pour découvrir cet univers et que cette expérience nous serve pour notre histoire future.
Thomond Park, c’est un endroit redouté avec la Red Army que tout le monde connaît, cette ambiance… »
Il est conscient que son équipe va apprendre à découvrir cette compétition Européenne et que la tâche s’annonce compliquée. Extrait:
«Nous, on est référencé comme la petite équipe qui découvre : on sait très bien que les Anglo-Saxons sont là pour mettre beaucoup de rythme et un gros volume. C’est une compétition différente qui se joue dans le domaine offensif, axée sur la possession, tenir le ballon. Le Munster estime que notre championnat est plus lent. On se prépare, le message a été passé là-dessus. On va devoir élever nos standards pour bien figurer en termes d’attitude, de contenu.
J’ai demandé de la fierté aux vingt-trois joueurs qui seront alignés. Pour certains, ce sera leur première feuille de match, ce seront les premiers acteurs de cette épopée européenne. Mais il n’y a pas de pression mise par les dirigeants par rapport à cette compétition, aucune pression de résultat. On veut juste profiter de cette situation pour grandir, apprendre pour progresser. »
De son côté, le centre de Bayonne, Peyo Muscarditz s’est confié via Midi Olympique.
Il avoue être très excité. Extrait:
Il y a pas mal d’excitation, mais aussi une forme de stress. On sait que ce sera compliqué, ça sera un énorme défi. La saison dernière, en Challenge européen, on avait progressé sur certains points, mais là, ce sera encore un niveau au-dessus. Il y a donc cette boule, un peu d’anxiété par rapport à cette envie de vouloir bien paraître, mais on veut aussi s’amuser. C’est un mélange de plein de sentiments. Il y a une certaine responsabilité. On veut faire une belle première dans ce championnat.
Pour lui, jouer la Champions Cup était un rêve. Extrait:
Découvrir la Champions Cup, c’était un souhait, que je vais réaliser. C’est la meilleure compétition européenne, juste avant le niveau international. Il y a les meilleurs joueurs, les plus grands matchs et tout ce qui va avec. La Champions Cup propose beaucoup de jeu, des matchs très difficiles, tournés vers l’attaque, auxquels nous ne sommes pas habitués. Nous sommes excités, mais comme je le disais un peu plus tôt, il y a aussi un peu d’appréhension, car nous avons envie de bien figurer. Je ne veux pas encore trop me prononcer sur samedi.
Il s’attend à un match très costaud face aux Irlandais. Extrait:
Le Munster fait bien vivre le ballon. Cette équipe répète énormément de tâches en ayant peu de scories. Elle étouffe, arrive à tenir le ballon et impose un jeu physique dans les collisions et dans les courses. C’est une équipe qui fait souvent suffoquer l’adversaire et crée la brèche en provoquant et en accumulant tous ces temps de jeu. Il y a beaucoup d’admiration pour ce club qui est une institution légendaire.
Sans être impressionné, il faudra mettre de côté le fait qu’on affronte une grande équipe. Il faudra arriver à passer au-delà de ça pour qu’on se focalise sur nous, pour enrayer leur machine afin d’exister. Nous devrons nous concentrer sur le début de match.
Pour conclure, Peyo Muscarditz indique se sentir très bien à Bayonne. Extrait:
Je me sens bien dans cette équipe, les mecs qui arrivent, chaque année, sont bien intégrés. Tout le monde trouve sa place. Je n’estime pas être un patron, mais un garant de notre image et de notre cohésion. Quand je suis sur la pelouse, je veux représenter les couleurs de l’Aviron bayonnais au mieux et être le plus exemplaire possible pour accompagner mes coéquipiers.
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