Grégory Patat : « Maintenant, on est dans la lutte pour le maintien, la pression c’est pour les faibles… »
Grégory Patat : « Maintenant, on est dans la lutte pour le maintien, la pression c’est pour les faibles… »
Le samedi 27 avril 2024 à 20:37 par David Demri
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L’Union Bordeaux-Bègles a frappé fort sur la pelouse de l’Aviron Bayonnais, ce samedi après-midi à l’occasion de la 22ème journée du Top 14.
Les Girondins se sont imposés sur le score de 15 à 34.
Cette défaite à domicile va forcément faire très mal à Bayonne.
En effet, les Basques vont probablement manquer le top 6 et vont devoir se concentrer sur le maintien.
Interrogé à l’issue de la rencontre via Sud-Ouest, le manager de Bayonne, Grégory Patat a exprimé sa grande déception.
Il l’affirme : son équipe est tombée sur plus forte qu’elle ce samedi. Extrait:
« On est tombés sur plus fort aujourd’hui. On aurait marqué le coup avec un autre prestation au Stade Français, mais ce n’est pas le cas. L’UBB a été meilleure sur les collisions, ils nous ont maintenus sous pressions. Un contre, deux joueurs qui ne se parlent pas (Tiberghien et Carreras). On parvient à réagir, mais contre des équipes de ce calibre-là, il faut garder ce rythme. Il aurait fallu faire une seconde mi-temps parfaite. Puis j’ai trouvé l’arbitre très sévère avec notre mêlée. On reprend l’essai juste derrière notre réaction en début de seconde et on sur-joue, on ne respecte plus le rugby face une équipe bien en place.
Être à 18-3 à la mi-temps, face à une équipe programmée pour la dernière ligne droite, c’est très difficile. Il y avait une ambiance de cathédrale dans le stade. Nos supporters ont besoin de s’exciter et on a besoin d’allumer cette étincelle pour être accompagné. On partait de très loin. Bordeaux était en mode « pas marrant » et on a subi. Première défaite à Jean-Dauger en championnat, ce n’est rien. Les séries… ce qu’on garde à la fin, ce sont les trophées, le Brennus, la Coupe d’Europe. On est dans la lutte pour le maintien. C’est notre réalité. À nous de continuer à travailler. La pression, c’est pour les faibles. Si on commence à douter, c’est qu’on ne fait pas bien les choses. On garde de l’avance sur la zone rouge, on est encore décisionnaires. Il reste quatre matchs, 20 points sur la table… on a encore les clés.
Il faut aussi regarder l’effectif des deux équipes… Il y a beaucoup plus d’expérience et de qualités en face. Des équipes comme l’UBB doivent rattraper des points. Tout le monde accélère. Mais on croit à ce qu’on fait. Le groupe est solide, le staff est en alignement avec les joueurs et s’il y a des choses qui ne vont pas, ils savent qu’ils peuvent nous le dire. On est certes sur une série négative… mais sur le contenu, on devait gagner la semaine dernière. »
Le demi-de-mêlée Bayonnais Guillaume Rouet a également exprimé sa déception.
Il estime cependant ne pas ressentir d’inquiétude au sein du groupe Basque. Extrait:
« On savait que la fin de série allait arriver un jour. Autant face à Toulon, on s’était fait rouler dessus, que là, on leur donne des essais faciles. On leur en donne un de suite, c’est compliqué pour démarrer le match. On passe à côté de la première mi-temps, on revient en début de seconde avec un peu d’orgueil mais on manque de maîtrise. On se fait contrer, on fait des erreurs bêtes. Il va falloir grandir très vite pour aller chercher des points à l’extérieur.
Il n’y a pas d’inquiétude mais il va falloir se resserrer encore plus sur les quatre dernières journées. On a encore notre destin en mains mais il va falloir regagner le plus rapidement possible. Au moins, maintenant, l’objectif est clair : c’est de laisser ce club en Top 14. »
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