Grégory Patat confirme les craintes autour de Camille Lopez et Mateo Carreras
Grégory Patat confirme les craintes autour de Camille Lopez et Mateo Carreras
Le vendredi 28 mars 2025 à 10:21 par David Demri
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Ce samedi, Bayonne accueille le LOU Rugby à l’occasion de la 20ème journée du Top 14.
Interrogé via Ici Pays Basque, le manager de Bayonne, Grégory Patat a évoqué une bonne semaine d’entraînement.
Il l’affirme : son équipe n’a pas le droit à l’erreur. Extrait:
Une bonne semaine, comme la semaine passée. On avait bien préparé le match contre le Stade Français, et pourtant, on est repartis frustrés. Ça montre à quel point ce championnat est homogène et exigeant. Chaque week-end, il faut repartir à zéro. On n’a pas le droit à l’erreur. On reçoit Lyon, qui arrive avec une vraie dynamique, et c’est à nous de répondre présent.
C’est très serré, très particulier cette saison. Il n’y a pas une équipe qui se détache vraiment en dehors des toutes premières (Toulouse, Bordeaux et Toulon), et en même temps, il n’y a pas de marge. Chaque match est un combat, que ce soit à domicile ou à l’extérieur. Je pense qu’on peut dire qu’il reste une dizaine d’équipes encore en course pour la qualification. Rien n’est fait, rien ne sera simple.
Il revient ensuite sur la défaite concédée contre le Stade-Français Paris, le week-end dernier. Extrait:
Oui, il a fallu poser les choses clairement. On n’a pas su adapter notre plan de jeu, on a manqué de lucidité. Des décisions ont été prises dans la précipitation, certains choix n’ont pas été les bons, et en plus, quelques erreurs dans notre système sont venues nous fragiliser. C’est dans ces moments-là qu’il faut parler, échanger, remettre les choses en ordre. On avait les opportunités pour faire mieux, on ne les a pas saisies. Et dans ce Top 14, chaque détail compte, chaque erreur se paye.
Les Bayonnais ont rapidement voulu rebondir, cette semaine. Extrait:
Il faut faire vite. Dès le début de semaine, on a débriefé, on a dit les choses, et ensuite on passe à autre chose. Si on reste bloqués sur la frustration et les regrets, on stagne. Oui, on a manqué une occasion à Paris, mais on ramène un point et on a une autre opportunité ce week-end face à Lyon. Il faut être concentrés, tout de suite.
Il parle en suite de cette équipe Lyonnaise. Extrait:
Il y a une évolution, oui. Ce n’est pas tant une question de système, mais d’attitude collective. Aujourd’hui, c’est une équipe qui sait où elle va, où chacun joue dans le même sens. Leur jeu est devenu beaucoup plus pragmatique. Ils ont gardé leur volume de jeu, mais avec davantage de cohérence. Résultat : ils sont efficaces, réalistes, capables de saisir la moindre opportunité. Leur trio du fond met beaucoup de vitesse, mais ils ont aussi cette capacité à scorer près des lignes. Ils sont redevenus très solides. Ce match contre Lyon a des airs de confrontation directe, comme face à Clermont récemment. Exactement le même genre de scénario. Un match à enjeu direct, face à une équipe juste derrière nous au classement. Gagner, c’est les mettre à huit points. On a déjà vécu ce type de confrontation cette saison, et on sait que ce sera encore le cas jusqu’à la fin. Chaque bloc reprend par un gros match, souvent à l’extérieur. On est habitué à ces situations. Lyon se prépare comme nous, pour aller disputer une phase finale. À nous de leur répondre avec nos armes.
Il confirme dans la foulée les incertitudes qui planent autour de Camille Lopez et Mateo Carreras. Extrait:
Oui, ils sont sortis prématurément. Je ne peux pas en dire plus. On fera un point avec le staff médical. Deux joueurs à priori, oui, titulaires. On verra s’il y a des modifications à apporter. Ce n’est jamais une bonne nouvelle de perdre des joueurs sur blessure à l’entraînement, mais on a montré qu’on avait un effectif assez qualitatif et complet pour faire face à ce genre de situation.
Il se dit forcément très heureux du parcours effectué par Bayonne, cette saison. Extrait:
Bien sûr ! Franchement, c’est un parcours incroyable quand même. C’est un championnat très difficile à pronostiquer. Deux victoires, et on peut basculer vers le haut. Deux défaites, et on se retrouve à batailler pour rester dans les six. On est content du travail fourni. Et j’ai dit aux joueurs : je ne veux pas qu’on ait le syndrome de l’imposteur. On est là, on le mérite. On est à cette place depuis pas mal de temps maintenant. On est resté dans le haut du tableau malgré les difficultés, et il y a eu des challenges difficiles à relever, même ici à Jean-Dauger. Il faut continuer à croire en ce que l’on fait. Les matchs à venir seront encore plus serrés, certaines équipes vont accélérer, d’autres non. L’enjeu, c’est de savoir gagner les matchs.
Pour conclure, il se projette sur la réception des Bulls dans le cadre d’un huitième de finale Européen. Extrait:
Il y aura du changement dans l’équipe, ça c’est une certitude. Je vais regarder les temps de jeu, l’état de forme. Je vais évaluer les temps de jeu de chacun. Mais je ne me vois pas dire à mes joueurs qu’on s’est qualifié pour la première fois en huitièmes et que ce match à domicile, on ne va pas le jouer sérieusement. On veut le gagner, ce match. Peu importe la composition alignée. Le but, je pense que pour pas mal d’effectif, c’est de garder un maximum de joueurs concernés sur cette fin de saison. On n’est pas à l’abri de blessures. On a besoin de tout le monde pour cette fin de saison.
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Lucide, très pro et estimé à Bayonne. Qu’il puisse travailler et nourrir de bonnes intentions pour l’équipe, c’est du bénéfice pour tous.