Le troisième ligne centre du XV de France, Grégory Alldritt s’est confié dans les colonnes du journal Sud-Ouest pour évoquer la victoire remportée contre les Blacks, samedi soir au Stade de France (40-25).

Le jeune joueur de 24 ans ne le cache pas : ce match contre les Néo-Zélandais, c’est le plus beau match de sa petite carrière. Extrait:

« C’est le numéro 1 pour moi. Une victoire devant 80 000 personnes au Stade de France. Toute ma famille était en tribunes… C’était un très grand moment de ma petite carrière (sourire). Très peu de joueurs battent les Blacks. On va profiter. Ça faisait 21 ans qu’on ne les avait pas battus en France. Mais il n’y avait rien à gagner. Pas de coupe. Il faudra surtout les battre dans deux ans. Il va falloir franchir d’autres caps pour ça. Il faut garder les pieds sur terre et ne surtout pas s’emballer. »

Concernant le Haka, il évoque un moment impressionnant. Extrait:

« Je n’ai pas essayé de gérer. J’ai vécu le moment à fond. L’entrée sur la pelouse avec les jeux de lumière, idem pour le haka. C’est impressionnant, mais j’avais le sourire : c’est un moment magique. On s’est resserré une dernière fois entre nous. Et après, ce n’était jamais qu’un match de rugby. »

Au sujet de la relance de Romain Ntamack à la 61ème minute de jeu, il évoque une bonne intuition de la part de son ouvreur. Extrait:

« Ça va très vite… On le voit attraper le ballon. On lui dit « tape, tape, tape. » Et il ne tape pas (sourire)… Il a eu une bonne intuition. Ça fait du bien. Ils étaient en train de revenir très proches. Le fait d’inverser la pression et de marquer leur a fait mal. Notre objectif, c’était d’être dans le match à la 60e. On savait qu’on pouvait faire quelque chose sur la fin de match : on avait un gros banc. »

Pour conclure, Grégory Alldritt affirme respecter la décision du sélectionneur Français Fabien Galthié de ne pas l’avoir titularisé pour le premier match contre l’Argentine. Extrait:

« Je respecte la décision de Fabien Galthié de m’avoir mis sur le banc : je ne cherche pas d’excuse. Au lieu de me piquer, ça m’a mis un coup de fouet. C’est ce qui m’a peut-être permis de jouer la Géorgie puis les Blacks. Ça m’a peut-être fait le plus grand bien. »