Ce samedi, le Stade-Toulousain et le Stade-Français Paris n’ont pas réussi à se départager. Les deux équipes se sont quittés sur un score de parité : 16 – 16.

Au cours de la rencontre deux jeunes activistes ont pénétré sur la pelouse d’Enerst-Wallon.

C’est à la 15ème minute du match que les deux jeunes ont grimpé sur les poteaux pour s’y attacher.

La sécurité a alors mis quelques minutes pour déloger les deux activistes et les expulser.

Interrogé à l’issue de la rencontre, le centre Parisien Alex Arraté est revenu sur ce moment. Extrait:

« On essaie de rester concentré sur le match. Surtout qu’il venait de démarrer. Dix minutes venait de se jouer, on se refroidit un peu… Personnellement je ne comprends pas tout de suite ! Il n’est jamais évident d’interrompre un match comme ça. »

De son côté, le Toulousain Alexandre Roumat explique que cet arrêt n’a pas déstabilisé les deux équipes. Extrait:

« Déstabilisé ? Je ne sais pas. Après la reprise, on n’est pas très bons. Donc il n’y a pas eu de grand changement… Même si l’action suivante est brouillonne, ça nous a permis de régler quelques détails avec les interventions du staff et de quelques leaders. »

Pour sa part, le capitaine Toulousain Rodrigue Neti s’est demandé pourquoi ces jeunes ont pénétré la pelouse pour interrompre le match. Extrait:

« J’étais en train de leur poser la question : « Vous faites quoi en fait ? Nous, on joue au rugby. » Je n’ai toujours pas compris pour quelle raison ils étaient là ! Ça arrive, il faut s’adapter. Bien sûr, ça coupe le rythme. »

Le manager Parisien Gonzalo Quesada a ironisé via Rugbyrama. Extrait:

« C’est pour ça qu’on fait nul ! C’est une introduction organisée par Ugo et son staff pour nous faire sortir de notre match. J’aimerais bien avoir leurs cartes d’identité car ce sont deux supporters toulousains. Franchement, c’est chiant (sic) pour tout le monde. Et on a eu peur car on ne voyait pas ce qu’ils faisaient. S’ils s’étaient attachés avec quelque chose de plus dur, on aurait pu y passer l’après-midi… »