Gonzalo Quesada : « J’avoue aussi que nous n’avons pas pu signer certains joueurs expérimentés »
Gonzalo Quesada : « J’avoue aussi que nous n’avons pas pu signer certains joueurs expérimentés »
Le samedi 23 juillet 2022 à 14:16 par David Demri
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Le manager du Stade-Français Paris, Gonzalo Quesada s’est confié via Actu Rugby pour évoquer la préparation de son groupe pour la saison 2022 / 2023.
Dans un premier, il regrette l’inconstance de son équipe lors de la saison 2021 / 2022. Extrait:
« Nous avons eu de très belles performances. Mais nous avons eu beaucoup plus de performances pas satisfaisantes. La conclusion c’est que nous avons été très inconsistants. Nous avons identifié plusieurs changements pour nous permettre de progresser. »
Dans la foulée, il explique le recrutement effectué par le club de la Capitale. Extrait:
« Nous avons ciblé des joueurs avec un certain caractère, un état d’esprit, qui sont revanchards et qui viennent à Paris chercher une étape importante de leur carrière. Nous avons pu faire venir plusieurs joueurs que nous avions ciblés. J’avoue aussi que nous n’avons pas pu signer certains joueurs expérimentés, de plus haut niveau. Puis nous avons aussi de l’expérience avec les arrivées de Mickaël Ivaldi et de Morgan Parra. »
Le technicien Argentin ne manque pas de dire le plus grand bien du demi-de-mêlée Morgan Parra qui intègre le club Parisien. Extrait:
« De ses 18 ans jusqu’à ses 22 ans, je le voyais toutes les semaines car je m’occupais du jeu au pied de l’équipe de France. On a beaucoup échangé l’an dernier car je ne pouvais pas me permettre de faire venir un joueur qui soit en fin de carrière et qui vienne à Paris pour préparer la reconversion.
Le rôle de leader se construira petit à petit et naturellement, sans sauter les étapes. Depuis la reprise, il est très présent dans nos entraînements, dans nos réunions. On le sent très impliqué et il essaye d’aider les plus jeunes. Il a mis déjà la barre très haute en terme d’exigence. »
Pour Gonzalo Quesada, l’objectif sera de se battre pour être dans le top 6. Extrait:
« D’un côté, il y a l’ambition logique et concrète d’être dans la bagarre pour les six premières places. D’un autre côté, il faut avoir l’humilité et le respect de se dire qu’il y a six équipes qui se sont qualifiées l’année dernière qui seront aussi fortes voire plus. D’autres équipes comme Toulon, Clermont ou Lyon, qui ne se sont pas qualifiées seront aussi au rendez-vous. Notre objectif est de se donner les moyens d’être dans cette bagarre. »
Pour conclure, le technicien Parisien avoue regretter l’absence de certains joueurs entre les blessés et les internationaux. Extrait:
« On est parti sur de bonnes bases. Le seul point compliqué c’est qu’il manque quelques joueurs : des internationaux, des blessés ou encore des convalescences de chirurgie. Sinon, nous avons une ambiance de travail avec une exigence élevée. Nous sentons des joueurs avec une très belle énergie notamment chez les nouveaux arrivants. »
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6 Commentaires
Très intéressant !
Cela démontre que le vrai championnat se joue réellement entre 10 et 11 équipes.
Si cela pouvait se réaliser concrètement, Mr Bouscatel ce serait un progrès , car tous les matchs seraient importants pour un championnat plus intéressant tout en laissant place à de la vraie régénération physiologique pour les joueurs.
A vous de mieux vendre ce top 11 aux Tv et avec les compets que vous empiler, il y aura toujours autant de flouze pour les abus de biens sociaux !!!
C’est de l’ironie !
Déclaration intéressante qui démontre que pour les entraîneurs le championnat se jouent à 10 ou 11 clubs!
N’est ce pas Mr Bouscatel, cela permettrait aux joueurs de ce régénérer correctement, et d’avoir une compétition de plus haut niveau et plus intéressante !!
A vous de mieux la vendre aux TV!!!
avant de le vendre aux télés, il faudra vendre ce projet aux autres clubs et je vois mal les clubs de pro d2 voter dans ce sens là.
Le Stade Français 1° budget de top 14 et très mauvaise saison ….la suite paraît aussi difficile ..voir le début du championnat
En fait c’est surtout d’un président expérimenté et implique dont ils auraient besoin…
Le rugby est rentré dans une économie de marché, donc si demain il y a une redistribution adéquate du CA global qui est de 1 milliard 250 millions en France,
envers les clubs pro ,
quelque soit le découpage des divisions, ils accepteront, c’est toujours comme cela que ça marche!!
On peut le regretter.
Mais pour cela il faut une vraie volonté politique pour le faire, à condition que cela soit à minima en adéquation avec le contexte du moment !!!!