Gonzalo Quesada: « J’ai eu très peur en assistant à notre début de match »

Gonzalo Quesada: « J’ai eu très peur en assistant à notre début de match »

Le samedi 6 juin 2015 à 0:12 par David Demri

5 Commentaires

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quesadaLe manager Parisien, Gonzalo Quesada est revenu sur la victoire de ses joueurs contre Toulon, ce vendredi soir à Bordeaux.

«Gonzalo Quesada, où le Stade Français est-il allé chercher cette énergie ?

Il y a eu un état d’esprit formidable. J’ai dit aux joueurs qu’il fallait un âme collective qui dépasse notre manque d’expérience et aussi de talent individuel en comparaison des internationaux toulonnais, et cet état d’esprit, ce supplément d’âme, a été un des secrets de notre victoire.

Votre troisième-ligne, Parisse-Burban-Lakafia fait basculer le match. Elle ne manque de talent…

Oui, je sais, mais il ne faut pas leur dire… Moi, je n’arrête pas de leur dire qu’ils ont moins de talent que les autres (rires), comme ça ils se mettent dans l’état d’esprit qu’il faut… Mais individuellement, c’est vrai que nos joueurs sont au même niveau que leurs adversaires, sans contestation aucune, mais ne pas le croire, ça rajoute ce supplément d’âme dont nous allions avoir besoin pour battre Toulon, dans cette demi-finale.

Il y a aussi l’influence de votre mêlée…

J’ai eu peur en début de rencontre. La semaine dernière, face au Racing Metro, on a pu s’exprimer à fond, sans retenue, parce que la mêlée du Racing ne triche pas. Il y a quinze jours, Mathieu Raynal nous avait arbitré à Brive et on avait eu du mal dans ce secteur. Ce soir (vendredi), j’ai craint parce que concernant ces décisions, ce n’était pas clair, pas net.

Coup de chapeau aux avants parisiens

Certes, mais votre mêlée a fait reculer celle du RCT…

On n’allait pas surprendre Toulon, ça c’est certain, parce que les Toulonnais s’attendaient à ce qu’on soit fort dans ce secteur. Du coup, ça donne encore plus de valeur à cet exploit qui consiste à les dominer légèrement en mêlée. Alors, chapeau à mon paquet d’avants qui n’arrête pas de me surprendre.

Vous battait Toulon sans renier votre jeu. C’est une fierté supplémentaire ?

Je vous remercie de parler de ça comme si c’était quelque chose de positif, mais c’est parce qu’on ne sait pas faire autrement (rires). C’est notre rugby, c’est ce qu’on travaille et c’est là où on se sent fort. Cela dit, on s’est quand même un peu adapté à l’adversaire. C’est ce qu’on avait fait lors des matches à l’extérieur, cette saison. A savoir de l’alternance, avec du jeu au pied placé de pression pour mettre l’adversaire en difficulté sur des ballons rapides.

Pour autant, cette demi-finale n’est pas bien partie, en ce qui vous concerne. Comment avez-vous rectifié le tir ?

Je l’avoue, j’ai eu très peur en assistant à notre début de match. L’essai qu’on prend d’entrée (7e, Mitchell), avec le talent au pied de Juan Martin Hernandez, justifie sa titularisation au centre. Mais surtout, ce qui est intéressant, c’est qu’on a vite vu qu’on se trompait sur certains lancements, dans des zones où on ne voulait pas aller, au milieu de leurs gratteurs «spécialistes» (Guirado, S. Armitage, Bastareaud), et ensuite, on est allé là où on avait décidé d’aller, avec de meilleurs ballons et on a pu exprimer notre rugby.»

Source: lequipe.fr

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5 Commentaires

  1. seb-83200 6 juin 2015 at 00h- Répondre

    Il ose parler de décisions pas claires… Comme quoi, pleurer que l’on est arbitré comme une petite équipe, ça marche…

  2. bison25 6 juin 2015 at 01h- Répondre

    GONZALO !.. Juste BRAVO et surprenant pour votre prestation d’hier soir . C’est tout . :yes:

  3. papaduvar 6 juin 2015 at 07h- Répondre

    Et puis votre equipe amené par un raynal des grands soir ne pouvait qu’etre excellente ….bravo bon coaching

  4. papaduvar 6 juin 2015 at 08h- Répondre

    face au Racing Métro, on a pu s’exprimer à fond, sans retenue, parce que la mêlée du Racing ne triche pas ???? je ne comprend pas la ?

  5. farci83 6 juin 2015 at 09h- Répondre

    « Vous battait « les journalistes de l’équipe sont de plus en plus catastrophiques