Moi, je regarde Toulon ! Parce que c’est quand même un sacré gros morceau qui vient chez nous. C’est un match qu’ils ont ciblé, et on sait qu’ils vont venir avec la grosse équipe. À nous de répondre présents sur ce match-là, et après, on parlera du reste. Si on gagne Toulon, peut-être qu’on rêvera d’autre chose. Et Toulon, cette année, c’est quand même très costaud, très équilibré, avec peu de points faibles. Là, on a un gros défi, avec ce qui se passe autour du club en ce moment, ça va être un match un peu piège.

Pour Geoffrey Doumayrou, Toulon reste derrière Toulouse et Bordeaux. Extrait :

Pour moi, Toulouse est au-dessus. Après, sur la saison, Bordeaux est devant, mais sur un match couperet, Toulon est très armé. On sait très bien qu’à Bordeaux, ils ont une attaque flamboyante, ils font du beau jeu, mais sur des matchs couperets… Il n’y a pas que l’attaque qui rentre en compte.

Il se remémore les raisons de la défaite à Mayol. Extrait :

On avait été pris par la vitesse de leurs avants dans le jeu. Et puis surtout, dès qu’on était imprécis, on se mettait en difficulté. On avait également fait des bonnes choses mais on se perd le match un peu tout seul. On prend une interception ; on a une mêlée à 5 mètres où on nous siffle une introduction pas droite, un truc qu’on n’avait jamais vu. Mais après, Toulon, ça tape fort, les avants se déplacent très bien. C’est là-dessus qu’il faut qu’on réponde présent.

Geoffrey Doumayrou regrette la délocalisation forcée. Extrait :

En soi, ce n’est pas plus emmerdant que ça, après, tu n’as pas tes repères, tu n’as pas tes supporters. Est-ce qu’ils vont se déplacer ? Je ne sais pas. Mais pour nous, c’est une organisation qui est complètement différente, c’est toujours gênant, tu penses que tu vas jouer à la maison et tu n’y joues pas. Il faut faire avec, c’est comme ça. Quand Toulon délocalise à Marseille, les mecs le savent, c’est voulu. Là, non. En une semaine, il faut qu’on s’organise. C’est comme ça, on doit faire avec.

Il confesse que jouer à Béziers sera complètement différent. Extrait :

Je pense que Perpignan, c’est la même chose. Quand ils ont joué là-bas, ça ne leur a pas fait plaisir. On remercie Béziers qui accueille tout le monde, parce que sinon, je ne sais pas où est-ce qu’on aurait joué. Mais c’est sûr que ce ne sera jamais la même chose que jouer dans son stade où on y joue tout le temps, pour des raisons qui peut-être vous échappent. Mais quand on est joueur, il y a des repères importants.