Gabin Villière : « Je ne l’ai pas bien vécu au début »

Gabin Villière : « Je ne l’ai pas bien vécu au début »

Le mercredi 20 novembre 2024 à 8:11 par David Demri

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Ce vendredi soir, le XV de France affrontera l’Argentine pour le dernier match de la tournée d’automne.

Le trois quart aile toulonnais Gabin Villière  connaîtra une deuxième titularisation consécutive avec les bleus, lui qui n’avait plus été titularisé depuis le match contre l’Uruguay en coupe du monde.

Interrogé par Midi Olympique, Gabin Villière se confie sur le match face à la Nouvelle-Zélande et celui à venir contre les Pumas.

Il explique que le match fut rude, notamment en défense et qu’il faudra reproduire les mêmes efforts ce vendredi. Extrait :

« Les Blacks, ils avaient de beaux animaux devant et derrière. Ce match, c’était dur mais on commence doucement à se remettre. On a quoi qu’il en soit tout ce qu’il faut à Marcoussis pour réaliser une bonne récupération.

La défense vaut autant que l’attaque au rugby, on l’a vu samedi dernier. Ce petit point de plus contre les Blacks, c’est grâce à la défense. Le goût du plaquage, c’est un état d’esprit qu’on a tous en équipe de France.

Il va falloir. L’Argentine sort d’un gros Rugby Championship et depuis quelque temps, rivalise avec les plus grosses équipes. On sait à quoi s’attendre, on sait que ce sera très dur et qu’il faudra mettre la même énergie que contre les All Blacks, pour battre les Pumas. »

Interrogé sur un éventuel relâchement après la belle victoire face aux blacks, il explique que le classement World Rugby fait partie des motivations. Extrait :

« Non. L’objectif n’est toujours pas validé. […] Les Pumas sont juste derrière nous au classement World Rugby, on connaît le talent des joueurs argentins pour les côtoyer régulièrement en Top 14. Ce n’est donc pas une équipe qu’on prend à la légère : on sait l’énergie qu’ils vont mettre sur chacun des regroupements, sur chacune des actions… Ils ont un caractère énorme. »

Il revient ensuite sur sa mise à l’écart de l’équipe de France et sur son émotion à son retour, tout en niant une forme d’appréhension. Extrait :

« Je ne l’ai pas bien vécu au début mais je me suis rendu compte qu’il fallait que je continue de progresser et d’avancer. Il y a des joueurs qui émergent à tous les postes. Il faut l’accepter, patienter et se battre pour revenir au plus haut niveau.

Ça représentait beaucoup de joie, de bonheur. Le XV de France, c’est un objectif depuis que je suis tout jeune. Après une année d’attente, pouvoir retoucher ce maillot fut donc merveilleux.

J’avais un beau client en face (Caleb Clarke. 1,90m et 110 kg). J’avais rarement vu un ailier aussi solide. Il y avait d’adrénaline, oui. Mais pas d’appréhension. »

S’il concède que sa venue en équipe de France est lié à des blessures, il explique prendre ce moment comme une opportunité de se montrer. Extrait :

« C’est une opportunité, voilà tout. C’est d’ailleurs comme ça que j’avais fait mes premiers pas dans cette équipe pendant le covid. Je sais comment ça se passe et il faut juste l’accepter. Il y a toujours des opportunités qui se présentent. Il faut savoir les prendre. »

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