Gabin Lorre dévoile les raisons précises qui l’ont poussé à signer au LOU Rugby !

Gabin Lorre dévoile les raisons précises qui l’ont poussé à signer au LOU Rugby !

Le lundi 30 décembre 2024 à 12:14 par David Demri

2 Commentaires

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Le jeune arrière Gabin Lorre découvrira le Top 14 la saison prochaine.

En effet, le joueur de 23 ans a décidé de quitter l’ASBH dès l’été prochain afin de rejoindre le LOU Rugby.

Ainsi, sauf cataclysme en cas de descente du LOU en Pro D2, Gabin Lorre ferra ses premiers pas en Top 14 la saison prochaine.

Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier a expliqué sa décision de signer à Lyon et non pas dans un autre club. Extrait:

Ma liberté sur le terrain ? En effet, c’est quelque chose sur lequel j’étais vraiment attentif. J’ai demandé s’il y avait un style de jeu vraiment établi, un plan de jeu où il fallait, par exemple, jouer au pied jusqu’au 40m. Je voulais savoir s’il y avait cette prise d’initiative acceptée. J’ai donc décidé de rejoindre Lyon. J’ai longuement mûri cette décision. Le challenge m’a vraiment plu, même si Lyon est dans une phase assez négative.

J’ai eu plusieurs visioconférences avec Fabien Gengenbacher et le président Yann Roubert qui m’ont convaincues. J’ai regardé Davit Niniashvili qui a toujours pu prendre des initiatives dans son jeu. Je veux m’inscrire dans sa lignée, même si je ne serais peut-être pas le premier choix au début. D’ailleurs mon premier critère était le temps de jeu. Je ne le cache pas, j’ai beaucoup joué cette saison, l’an dernier et il y a deux ans aussi pour un joueur de mon âge.

Je ne me vois pas passer de saisons à 25 rencontres de moyenne à moins de dix sur un exercice. Cela doit être difficile à accepter… Je prends l’exemple de Raffaele : cela doit être dur la situation dans laquelle il est (une seule rencontre jouée cette saison).

Il réagit dans la foulée à l’arrivée de Karim Ghezal au sein du LOU Rugby. Extrait:

D’un côté, je suis rassuré car le président m’avait appelé pour me convaincre. Il a montré qu’il me voulait, qu’il avait de l’intérêt pour ma personne et pour mon jeu. C’est important que je ne sois pas utilisé comme un bout de viande. L’humain est important ! Malheureusement, je n’ai pas encore eu de contact avec Karim Ghezal. Mais qu’importe le coach, cela sera à moi de faire le travail pour le convaincre de m’aligner !

Je ne regretterai jamais cette décision d’aller au Lou. Ce n’était pas un choix financier. J’aurai cette possibilité d’évoluer avec des internationaux, dans une structure dotée de belles infrastructures. J’ai eu un bon feeling en me rendant sur place.

Il précise avoir été approché par Perpignan et Castres. Extrait:

En signant à Perpignan, j’aurais eu un contexte assez similaire à Béziers, avec une importante ferveur. J’aurais été dans le sud, au soleil, à 1h30 de mes parents. Castres, c’est un club très familier avec des valeurs assez incroyables. À Lyon, je me mets en difficulté dans une grande ville que je ne connais pas trop, mais j’aime ça.

Après, je reste à 3h30 de chez moi, j’ai quelques potes qui habitent là-bas et j’ai un cousin qui va peut-être m’accompagner. C’est vrai que cela va me faire bizarre de ne plus aller au Municipal les dimanches pour voir Pézenas jouer (Fédérale 2). On pourra avoir la même discussion à Noël l’année prochaine et on verra si les calculs étaient bons (sourire).

L’été dernier, il avait été approché par plusieurs clubs du Top 14 dont notamment Pau, Bayonne ou encore Toulouse.

Il explique pourquoi il a préféré rester à Béziers. Extrait:

J’ai eu des discussions avec mes proches, les coachs, certaines personnes des instances de l’ASBH et même du Top 14. Après avoir fait une grosse saison en Pro D2, parfois, il vaut mieux rester dans ton club formateur. Cela apporte plus de confiance parce que tu es un semi-cadre dès le début de l’année. J’estime que mon choix était réfléchi quand je vois mon début de saison et celui de mon ami Raffaele Costa Storti qui n’arrive pas à avoir la confiance des coachs au Stade français…

J’aurais pu partir gratuitement en Top 14. Mais j’ai prolongé en mettant dans mon contrat une clause pour rejoindre l’élite. Elle n’est pas astronomique. Mais je me dis que je quitte l’ASBH qui m’a tellement apporté en contrepartie d’une somme qui pourra l’aider à me remplacer, à prolonger un cadre ou contribuer au centre de formation. J’ai mûrement réfléchi ce choix, et je pense que c’était le bon. Avoir une formation qui règle ta clause pour te faire venir, cela montre son intérêt !

Il indique ne pas être dérangé par les sollicitations extérieures. Extrait:

Je ne suis pas une rock star ! Je peux aller manger aux halles de Béziers sans être dérangé. Quand je suis avec des joueurs plus vieux et plus connus comme Sam Marques, Charly Malié ou Clément Ancely, ça arrive qu’on leur demande des photos et qu’on me dise simplement bonjour (rires). Quand je suis devenu professionnel, je pensais que les sollicitations extérieures pourraient être dérangeantes alors que c’est gratifiant ! Tout le monde se rappelle quel joueur j’étais chez les jeunes, dans mes différentes équipes.

Je suis content quand des gens viennent me dire : « Tu te rappelles quand tu étais à Pézenas et que l’on jouait contre ? » Je suis toujours heureux de serrer une main, boire une bière avec eux. Je pense que, ce qui ressort, c’est que je suis resté le même. J’ai toujours eu cette joie de vivre, cette fougue et cette folie dans mon jeu mais aussi dans la personne que je suis !

Pour conclure, il avoue avoir craint pour sa carrière lorsqu’il n’a pas été conservé par les Crabos de Montpellier. Extrait:

J’étais au lycée Mermoz, à Montpellier. Je n’avais pas été gardé en Crabos au MHR. Mon rêve d’être rugbyman professionnel en a pris un coup… Pour moi, cela devenait impossible. Quand j’étais au collège et qu’on me demandait quel métier je voulais faire, sur un petit bout de papier, à la rentrée, j’écrivais que je voulais être rugbyman… Ce rêve a vraiment été entaché avec ce petit échec sportif à Montpellier. Je ne leur en veux pas. C’est vrai qu’à ce moment-là, je n’étais physiquement pas aux normes, j’étais trop petit, trop léger…

Le fait de revenir à Pézenas en junior m’a fait du bien. Mon fil rouge aujourd’hui, c’est prendre du plaisir, se régaler et régaler les autres. Après, c’est rendre fiers mes proches. Je peux dire que j’ai bien fait de persévérer un tout petit peu. Je pense que le rugby me le rend bien.

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2 Commentaires

  1. efde 30 décembre 2024 at 12h- Répondre

    Belle esprit et beau respect de son club formateur, bravo

  2. Finale 71 30 décembre 2024 at 19h- Répondre

    sacre belle pioche pour le LOU , joueur phenomenal ….