Furieux, deux lecteurs du Midi Olympique dénoncent l’acharnement sur Matthieu Jalibert !
Furieux, deux lecteurs du Midi Olympique dénoncent l’acharnement sur Matthieu Jalibert !
Le vendredi 13 décembre 2024 à 9:01 par David Demri
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Il y a quelques jours, Midi Olympique publiait le mail d’un de ses lecteurs pointant du doigt l’ego de l’ouvreur international Français Matthieu Jalibert qui n’a pas supporté de ne pas être aligné contre les All-Blacks.
Le joueur Bordelais avait alors décidé de quitter le groupe France en pleine Tournée d’automne plutôt que de rester en tant que simple réserviste.
Dans son édition de lundi, Midi Olympique publie les mails de deux autres lecteurs du bi-hebdomadaire.
Ces-derniers défendent cette fois-ci Matthieu Jalibert et pointent du doigt ceux qui se permettent de critiquer sans cesser l’ouvreur de l’UBB.
Voici le premier mail signé Renaud Bézanet :
« Ne pouvant pas m’adresser directement aux intéressés, bien que je déteste ne pas pouvoir le faire, je souhaite recommander aux procureurs expéditifs et vindicatifs un minimum de retenue. Dans l’« affaire » Jalibert, ils se sont empressés de condamner, de discréditer, d’altérer la personnalité et l’image de ce joueur. Qu’ils ne l’apprécient pas à titre personnel ne regarde qu’eux, qu’ils l’attaquent publiquement, sur de simples ragots, supputations, sans l’ombre d’une preuve irréfutable, est grave.
Quand bien même ils seraient détenteurs de confessions crédibles, de les divulguer serait indécent. Que savaient-ils de la teneur de l’échange entre le sélectionneur et le joueur ? Rien ! [..] Attribuer un égo à Jalibert, pourquoi pas, mais à propos d’égo, si tous les internationaux en titre (qui en ont un) ne sont plus sélectionnables, rassembler 23 joueurs va devenir impossible. Dans un tel sport de combat, le dépassement de soi, l’obsession de la victoire rendent peut-être cet ego nécessaire, dans la limite du supportable.
Les procureurs auraient vraisemblablement réclamé l’exclusion à perpétuité si, samedi dernier, le mouton prétendument noir ne s’était pas exprimé pour la première fois. [..] Il nous apprit avoir eu un long entretien avec le sélectionneur qui, face à son désarroi latent, lui avait proposé de prendre le recul nécessaire en rentrant chez lui. Dans le meilleur des mondes, tous ceux qui ont instruit un procès injustifié vont vraisemblablement, se remettre devant leur clavier pour présenter des excuses. À moins qu’ils ne soient des adeptes de la citation : « Calomnie, calomnie, il en restera toujours quelque chose ». »
Voici le second mail signé S. Blanchard :
« J’ai lu dernièrement votre courrier des lecteurs. Et quelle ne fut pas ma surprise de lire les mots d’un lecteur qui se fendait d’une petite tribune à l’encontre de Matthieu Jalibert. Vrai sujet que la place des états d’âme, de l’ego d’un joueur face au collectif. […] Mais en tant que lecteur assidu, je me rends compte que ce courrier a été écrit probablement sans connaître les derniers rebondissements de cette « affaire ». En revanche, il a été publié alors que depuis dimanche matin, circulait un autre son de cloche que la version de M. Galthié.
Pour la faire courte : Jalibert s’est barré car il a pas de mental (je sais c’est raccourci). Alors vous me direz certainement : bouclage, mise en page, délais… que cet encart était prévu et qu’il n’a pas été possible de le modifier. Soit. Moi ce que je vois, c’est qu’il est manifestement impossible qu’une semaine s’écoule sans que quelques lignes désobligeantes vis à vis de l’ouvreur girondin ne soient rédigées dans votre journal. Et si ce ne sont pas les journalistes qu’y ‘y collent, ça sera un lecteur…
Donc plutôt que de continuer à balancer sempiternellement sur lui, peut être pourriez vous ouvrir d’autres débats : « l’honnêteté intellectuelle dans le management, « la place et le pouvoir des leaders dans un sport collectif »… sans aller jusqu’à « a t’on besoin d’une victime expiatoire pour exorciser un échec ! ».
Jalibert, pour moi, ne peut rien revendiquer sportivement. Si un coach préfère un joueur à un autre, c’est son droit. Il n’y a rien à redire. En revanche, il peut revendiquer d’être traité de manière honnête par son entraîneur et par la presse. »
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Ces deux lecteurs ont raison.
Personne à part MJ et le sélectionneur ne connait les tenants et aboutissants. MJ a peut être un sale carafon mais on connait aussi Galtoche.
Bref, laissons MJ tranquille pourvu qu’il se manque lors de la finale du top14 RCT/UBB.
Je suis bien d’accord avec ces 2 personnes. Stop au délit de sale gueule, stop au favoritisme au profit des copains et des chouchous, un peu d’équité dans le traitement et la divulgation de l’information, ça changera.
Si lui a une sale gueule, on est pas bien !!!
C’est ce qu’on veut nous faire croire, en tout cas XD
la loi de BRANDOLINI vous connaissez ? Non ?
Et pourtant en ces temps où un déferlement de com. est relayée en continu via des médias de grands chemins, sans analyse objective , il devient pertinent de s’intéresser à cette fameuse loi…qui nous dit que quand vous disposez d’un temps égal pour quelqu’un qui a dit quelque chose d’inexact et quelqu’un qui essaye d’expliquer pourquoi c’est inexact , celui qui essaye d’expliquer pourquoi c’est inexact perd toujours parce que s’il ne faut que quelques secondes pour dire une bullshit, ou sortir une « saussice », par contre il faut beaucoup plus de temps au contradicteur pour démontrer l’inverse…
Ce qui pose question quand même c’est l’ ITW de son agente d’image, car elle le c.onnait très bien. Si c’est vrai que c’est elle qui a rompu la collaboration pour les raisons invoquées, c’est problématique car ça c.onfirmerait son caractère difficile.
C’est sûrement la faute du ST, allez-y les gars lâchez vous.