Ce mardi, les deux joueurs Français : Oscar Jegou et Hugo Auradou ont officiellement été blanchis par la justice Argentine.

Les deux internationaux Français ont été innocentés dans cette affaire de viol aggravé à Mendoza.

L’avocate de la plaignante a toutefois indiqué qu’elle allait faire appel de cette décision.

Via L’équipe, Maître Natacha Romano a expliqué sa décision de faire appel.

Elle l’affirme : la plaignante est dévastée.

A lire ci-dessous :

« La plaignante est dévastée. Dès que la décision néfaste, infondée et incomplète, est tombée, son frère, qui était présent à l’audience, s’est immédiatement rendu chez elle pour l’informer en personne. Elle est plongée dans une profonde dépression. Elle a pris 20 kg.

Nous allons interposer un recours en appel, sans hésiter, afin que cette résolution, que nous estimons incomplète, soit révisée. Il n’y a aucune analyse profonde sur la participation de la deuxième personne qui entre dans la chambre, Oscar Jegou. Cela nous semble aberrant qu’on ne parle que du consentement sur le trajet depuis la boîte de nuit jusqu’à l’hôtel et qu’ensuite la juge ne puisse pas argumenter sur des faits qui se déroulent entre quatre murs, dans une chambre.

Dans cette affaire, il y avait suffisamment de preuves mais ils n’ont pas souhaité que l’enquête se poursuive. Ils ont refusé de réaliser une inspection oculaire à l’hôtel. Ils ont refusé d’accepter le témoignage de l’hématologue qui aurait permis d’éviter que, lors de l’audience d’aujourd’hui (mardi), les 15 blessures (observées sur le corps de la plaignante) soient minimisées, considérées « légères », comme cela a été le cas. Mais il y a bien 15 blessures, légères ou non, elles sont bien là.

Ce sont certaines des raisons qui motivent que nous fassions appel. (…) Et, si nécessaire, nous porterons le cas devant la Cour de cassation (de Mendoza, ce qui est possible en dernier recours). C’est regrettable de constater à quel point on revient en arrière avec ce genre de décision. Contre les droits des femmes et des droits humains. (…) J’espère que ce type de décision ne freinera pas d’autres femmes qui ont été victimes ou qui seront victimes dans leur volonté de porter plainte. »